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Le libre accès inquiète les doyens

Publié le 8 mars 2008
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A un mois du passage devant le comptoir de certains médicaments non remboursables, les doyens des facultés de pharmacie s’inquiètent de voir le médicament se banaliser. Mais aussi « du rôle que l’on veut faire jouer au pharmacien, comme améliorer le pouvoir d’achat. Les idées actuellement véhiculées sont dangereuses et vont à contresens de ce qui est enseigné aux étudiants en pharmacie », ajoute Michel Brazier.

Pour une définition de l’acte pharmaceutique

Le président de la Conférence des doyens tient également à « rappeler que la formation des officinaux leur permet d’être des praticiens de santé et de suivre les patients, de les conseiller autour du médicament. » A ce titre, il indique que, « vu la considérable évolution de l’exercice officinal demain, de plus en plus tournée vers le patient, nous souhaitons bien évidemment faire évoluer la formation en conséquence ». D’ailleurs, les doyens « planchent actuellement dessus », espérant avancer d’ici à la fin de cette année universitaire. Idéalement, il s’agirait de se caler avec la mise en place de la première année d’étude commune aux pharmaciens, médecins, dentistes et sages-femmes, qui implique nécessairement une modification du programme des futurs officinaux.

Enfin, Michel Brazier appelle à la « définition d’un acte pharmaceutique », une autre « évolution inéluctable ».

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