Le conseil officinal mis à mal par les enquêteurs de « Que Choisir »

Publié le 23 août 2009
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Que Choisir publie dans son numéro de septembre les résultats d’une enquête sur la qualité du conseil officinal. Une enquête qui montre, selon les termes du mensuel, « le travail qui demeure à accomplir pour que le pharmacien justifie la conservation de son monopole de délivrance des médicaments »… Près de 1 400 officines ont été testées. Les enquêteurs demandaient à acheter deux médicaments sans ordonnance, incompatibles entre eux : une boîte d’aspirine 500 mg et une boîte d’ibuprofène 200 mg. Six fois sur 10, aucune mise en garde n’a été communiquée et, dans 85 % des cas, les officines ont omis de donner des informations sur les effets indésirables de ces produits. Seuls 25 pharmaciens ayant mis en garde contre l’association des deux produits ont insisté pour changer l’aspirine par du paracétamol. Ils ne furent que 4 à avoir refusé de vendre les deux médicaments sachant qu’ils étaient destinés à la même personne. Enfin, seuls 5 % des pharmaciens ont posé des questions sur l’état général de santé du patient.
Que Choisir note en outre que 85 % des officines visitées ne remplissaient pas leur obligation légale d’afficher clairement et visiblement les prix des médicaments non remboursables.
L’association a également analysé les résultats de son enquête en fonction du groupement d’appartenance des officines visitées. Giphar, Giropharm et Pharmavie se « détachent du lot grâce aux mises en garde contre les interactions médicamenteuses ».

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