Le 63e Congrès des pharmaciens réaffirme le rôle de l’officine

Pour sa 63^e édition, le Congrès national des pharmaciens jettera l’ancre à Marseille. Avec comme objectif de transformer les essais sur la modification de la rémunération, la loi Hôpital, patients, santé et territoire (HPST), l’adaptation du maillage du réseau… « Les quatre derniers mois de l’année seront riches en événements », a insisté Philippe Gaertner, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF), en ouverture de la présentation du congrès qui aura lieu les 23 et 24 octobre prochains. « Marseille sera un rendez-vous d’échanges pour générer les évolutions nécessaires à notre profession. » Mais aussi pour défendre les fondamentaux et démontrer à la tutelle que l’officine est un « réseau non-substituable ». Le congrès accordera une place importante à la formation programmée non plus le dimanche matin mais le samedi après-midi. « Cette modification est un signal fort de notre engagement à acquérir de nouvelles compétences sur des thèmes majeurs engageant l’officine pour les années futures », précise-t-il.

Une typologie des territoires

Confiant sur la publication des décrets restants de la loi HPST, le président invite les pharmaciens « à mettre en musique » ceux déjà parus sur l’éducation thérapeutique du patient. « Ils devront se placer dans une logique de coopération avec les autres acteurs de santé. » De son côté, Yves Trouillet, président de l’Association de pharmacie rurale (APR), mise sur « la compétence et la proximité qui feront que les nouvelles missions [leur] reviendront de droit ». Pour adapter le maillage du réseau, Philippe Gaertner souhaite poursuivre le travail initié par l’APR sur les cartographies. « Elles permettront de définir des typologies de territoires et une méthodologie pour atteindre les objectifs fixés par la profession et le gouvernement. De cette façon, on pourra savoir si, dans un territoire donné, il y a trop de pharmacies ou pas assez. »