L’agence régionale de santé dévoile son plan stratégique

L’ARS Ile-de-France a présenté son plan stratégique régional de santé le 19 octobre. Partant d’un diagnostic global de la santé de la région, il fixe des objectifs pour les cinq ans à venir : faciliter le parcours de santé, renforcer la coopération entre professionnels et construire une politique de santé au plus près de la réalité des territoires via les contrats locaux de santé notamment.

Les officinaux invités à travailler avec l’ARS

Le plan fait état d’une densité favorable des officines, avec cependant des disparités entre Paris – et sa forte concentration –, le sud de l’Essonne, la Seine-et-Marne et les zones urbaines sensibles. Cette concentration de l’offre engendre des faiblesses financières, « accrues par les charges immobilières, qui se traduisent dans les chiffres de fermetures d’officines en Ile-de-France qui, avec 35 faillites ou départs sans revente en 2010 (soit 0,86 % des officines de la région), ont connu une certaine accélération au cours de l’année 2010 ». La démographie est tout autre du côté médical, où une pénurie sévère s’annonce d’ici cinq ans.

Invités à travailler aux côtés de l’ARS sur les actions à développer par les officines, l’Ordre et l’URPS-pharmaciens soulignent l’importance du rôle du pharmacien, notamment via les missions de « premiers recours » et de référent consacrées par la loi HPST. « Nous souhaitons, détaille Renaud Nadjahi, président de l’URPS-pharmaciens Ile-de-France, que le rôle du pharmacien soit renforcé dans les domaines de la pharmacovigilance, de la prévention (vaccination, IVG, contraception…) et du MAD, notamment pour les personnes âgées et les patients souffrant d’une ALD. »