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La rupture a ses limites

Publié le 3 novembre 2001
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Je suis surpris par la tonalité des lettres apparaissant au courrier des lecteurs. Depuis plusieurs semaines la FSPF (dont je suis membre, mais où je n’exerce aucune responsabilité) est la cible d’attaques dont je ne vois pas bien le but : ses détracteurs voudraient que la FSPF soit plus ferme avec les pouvoirs publics, allant même jusqu’à la rupture ! Cette position me semble intenable : les pharmaciens ont-ils le poids nécessaire pour rompre ? Seuls des compromis sont possibles. Est-ce que ses détracteurs ont réfléchi à l’après-rupture ? : la possibilité de démonopolisation de la délivrance du médicament, entraînant là de manière certaine la mort de la plupart des officines (et la dévalorisation des survivantes). L’art des rapports entre une profession et les pouvoirs publics (dont l’officine dépend étroitement quoi qu’en souffrent les pharmaciens) est de savoir quelles sont ses forces et ses faiblesses. Il ne semble pas que l’officine soit en position de force…

Je donnerai aussi mon avis sur la lettre de Jacqueline Baudoux [« Crétine de nuit », parue dans Le Moniteur n° 2415] […] : que signifient ces allers-retours ? Madame Baudoux ne fait-elle pas sa garde dans son officine ? Elle n’a qu’à s’en prendre à elle-même de ces déplacements inutiles !

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