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La convention, une bouée de sauvetage ?
Le premier anniversaire de la convention pharmaceutique a été l’occasion pour Frédéric Van Roekeghem de venir défendre en ouverture de Pharmagora un dispositif conventionnel « qui a gagné sa crédibilité ». Et le directeur de l’UNCAM de souligner que les évolutions en cours au niveau européen « montrent tout l’intérêt de signer un tel accord ainsi que la clairvoyance stratégique de ceux qui l’ont signé ».
Si les responsables syndicaux se féliciteront du compliment, le président de la FSPF, Pierre Leportier, a quand même rappelé à Frédéric Van Roekeghem le retard pris par les avenants déjà prévus il y a un an. Alors que l’officine est la seule profession conventionnée à avoir tenu ses engagements, relève Claude Japhet, président de l’UNPF. Le directeur de l’UNCAM a semble-t-il compris le message mais renvoie aussi la profession à ses divisions, sur la formation conventionnelle notamment : « Je suis prêt à signer cet accord sans délai »… quand les représentants de la profession seront d’accord entre eux.
Avenant sur l’iatrogénie discuté en mai
Sur le fond, Frédéric Van Roekeghem se positionne comme un allié objectif de l’officine. Exemple avec le renouvellement des traitements chroniques par le pharmacien : « La CNAM est intervenue auprès des syndicats de médecins pour rendre les choses possibles », a-t-il glissé. S’il ne compte pas se relâcher sur le rééquilibrage des comptes, auquel « les officinaux ont très largement participé », il dit aussi surveiller de près l’équilibre économique des officines et compte « accompagner les grandes évolutions politiques par une politique conventionnelle adéquate » ; ajoutant qu’il faut « trouver des équilibres économiques permettant une évolution de la marge de l’officine satisfaisante quelle que soit l’évolution des volumes ». De fait, les syndicats savent bien aujourd’hui à quelle porte il faut frapper pour revaloriser la marge officinale, en l’occurrence via des actes rémunérés sous forme d’honoraires. Car, côté marge commerciale, les portes ministérielles risquent d’être plus hermétiques.
La signature des futurs avenants sur l’iatrogénie (au menu de la commission paritaire nationale de mai), les maisons de retraite (normalement cette année), les patients chroniques, la vaccination antigrippale ou le MAD peuvent être autant d’arguments vis-à-vis de Bruxelles sur l’impact du réseau « à la française » en matière de santé publique… et constituent potentiellement autant de sources de revenu complémentaires. Ça tombe bien : un sondage USPO-UNPF (sur plus de 11 000 pharmacies), présenté samedi en début de débat, montrait une volonté d’engagement massif (à plus de 90 %) dans toutes ces missions.
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