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La consultation sur les gardes est un échec
Nouveau rebondissement dans le dossier des gardes à Paris. Les pharmaciens de la capitale ont répondu au questionnaire adressé début avril par l’Agence régionale de santé (ARS) d’Ile-de-France (voir Le Moniteur du 19/03/2011). Il s’agissait de recueillir leurs souhaits concernant une ouverture la nuit, le dimanche et les jours fériés.
Bilan : 217 veulent assurer un service les dimanches et jours fériés et 76 pharmaciens ont déclaré accepter d’ouvrir toute la nuit. Ce qui est peu probable en réalité. On sait en effet que les volontaires pour tenter l’aventure du 24 heures sur 24 se comptent sur les doigts d’une main. L’ARS ne demande d’ailleurs qu’une petite dizaine d’officines de nuit pour Paris. « Son projet est une blague et nous l’avons pris comme telle », reconnaît Laurent Sebban, titulaire parisien et porte-parole de l’Association des pharmaciens de garde de Paris (APGP), ex-Collectif des 125. Il explique par ailleurs que des bugs informatiques sont survenus dans la collecte des réponses.
Consternation syndicale
Les syndicats de la capitale sont consternés par cette attitude. Pour dénouer ce dossier, ils avaient proposé que les officines dominicales passent de 130 à 60, de manière progressive, en trois ans. « Cela leur laisserait le temps de s’organiser », assure Jean Schies, représentant francilien de l’UNPF (Union nationale des pharmacies de France). L’APGP assure qu’il n’y a pas eu d’accord à ce sujet. « C’était une vague discussion. On a voulu faire passer en force le projet de l’ARS », affirme Laurent Sebban.
L’organisation des gardes dans la capitale, déjà évoquée par une question à l’Assemblée nationale, sera débattue au Conseil de Paris les 16 et 17 mai prochains.
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