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KO debout !

Publié le 22 décembre 2007
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Les mesures prises en 2006 pour réduire les dépenses de santé se traduisent davantage dans les bilans 2007 que 2006. Malgré une amorce de reprise à partir du second semestre 2007, l’officine est encore loin d’être tirée d’affaire. D’autres secousses, dont on ne connaît pas encore l’épilogue, auront des impacts sur son économie.

Depuis deux ans, l’économie officinale encaisse les coups : effets sans précédent du plan médicament 2006, baisse des marges arrière et des remises grossistes, progression des produits chers et des sorties de la réserve hospitalière, plan d’urgence en juillet pour renflouer les caisses, le tout sur fond de maîtrise médicalisée et de baisse des volumes. « Nous avons fait cadeau à l’Etat et à l’Assurance maladie de deux années de croissance, et cela se concrétise dans la réalité des chiffres, après un décalé de six mois du plan médicament », confirmait Pierre Leportier, peu avant de laisser son fauteuil de président de la FSPF à Philippe Gaertner. Et, effectivement, les pharmaciens qui ont clôturé leur exercice tôt dans l’année ne donnent pas l’impression d’avoir beaucoup sacrifié aux économies de santé, contrairement à ceux qui ont arrêté leurs comptes au dernier trimestre. Les effets du plan médicament ont continué à se faire sentir jusqu’en juillet dernier, même si l’on notait un redressement dès le second semestre. Mais cela ne suffira pas pour combler le manque à gagner et qualifier 2007 d’année du rétablissement.

Ce qui pose le plus de soucis, ce sont les disparités entre les officines au-delà des moyennes constatées. L’enquête économique de la FSPF, réalisée sur près de 1 000 officines en fonction de leur CA, montre que 69 % d’entre elles enregistrent un CA compris entre 800 000 et 2 millions d’euros (médiane à 1,4 MEuro(s)), alors qu’il est inférieur à 800 000 Euro(s) pour 11 % et supérieur à 2 MEuro(s) pour 21 % d’entre elles. Plus de la moitié (54 %) enregistrent une évolution de leur CA comprise entre 0 % et + 6 %, tandis qu’elle dépasse + 8 % pour 12 % des officines étudiées. Elle est même négative pour 23 % (contre 12 % en 2005).

Sur 2006, toujours d’après l’enquête de la FSPF, la marge reste positive mais se fait plomber par une progression plus forte des charges d’exploitation. Du coup, l’EBE – le véritable bénéfice de l’entreprise – régresse en valeur absolue.

L’officine entre dans un nouveau cycle économique

Pour 2007, Dominique Leroy, du cabinet Norméco, prévoit que l’EBE sera stable ou en légère progression par rapport à 2006. Les pharmaciens ne regagneront donc pas la part d’EBE perdue l’an dernier. « Cette situation économique n’est pas encore trop préoccupante pour des pharmaciens qui ont complètement remboursé leur pharmacie. En revanche, elle risque de devenir dramatique pour ceux qui sont lourdement endettés du fait de l’euphorie sur les prix de cession, tout à fait déraisonnable par rapport à la rentabilité des officines qui se dégrade. Le déséquilibre notable entre le besoin financier et la non-progression de l’EBE ne sera pas durablement supportable. Si l’EBE ne repart pas, il faut s’attendre à des problèmes graves de liquidité et de restructuration financière. »

Selon l’USPO, le nombre de faillites a quasiment doublé cette année. Dans le Val-de-Marne, on en compte 11 sur 2007 ! Gilles Bonnefond, son secrétaire général, ne se fait pas d’illusion : « La tendance n’est pas prête de s’inverser, la maîtrise médicalisée va continuer à produire ses effets négatifs sur les volumes, l’effet structure va encore s’amplifier. »

Les bilans 2007 vus par Fiducial Expertise semblent donner raison à l’USPO en laissant présager une tendance proche de celle de 2006 : croissance faible, marge en baisse avec rétrécissement des marges arrière. « Bref, peu de bonnes nouvelles, résume Philippe Becker, responsable du département pharmacie, qui s’attend à une baisse de rentabilité cette année. 2007 va démontrer que 2006 n’était pas un accident de parcours après sept années d’euphorie. Les officines entrent dans un nouveau cycle économique. Un certain nombre d’entre elles, les plus petites notamment, pourraient ne pas survivre si ce cycle perdurait trop longtemps. Nous sommes inquiets, sans tomber dans un pessimisme total, pour les pharmaciens surendettés : la qualité de gestion va être primordiale pour s’en sortir. »

Le salut dans les restructurations

et les services aux patients

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La MDL est ainsi faite : si la croissance du CA ne dépasse pas 3 %, la marge n’augmente pas. Pour Claude Japhet, président de l’UNPF, l’équation est simple : « Si le CA industriel croît de 5 %, soit au-delà de l’ONDAM 2008, la marge de la pharmacie évoluera dans l’objectif de 2,5 % de l’ONDAM mais l’assurance maladie implosera. Si, par contre, le marché industriel croît à 2,5 %, le CA du réseau progressera de 1 % et la croissance de la marge sera à zéro, tandis qu’une évolution industrielle de 2 % fera chuter la marge de 0,5 %. » Moralité : il faut différencier l’évolution positive de l’industrie de celle de la distribution et revoir la MDL qui n’a pas été prévue pour des croissances faibles du CA des officines. « Tant que l’on restera dans ce système, la pharmacie n’a aucune chance d’avoir une évolution positive de la marge », martèle Claude Japhet qui promet pour 2008 une nouvelle procédure d’alerte pour dépassement des dépenses d’assurance maladie… dont la pharmacie fera une nouvelle fois les frais.

Dans ces conditions, peut-on continuer à accepter un ONDAM « soins de ville » fixé dans le PLFSS 2008 à 3,2 %, effet des franchises compris ? Non, crient en choeur les trois syndicats à propos d’un objectif toujours aussi irréaliste.

« Le gouvernement doit accepter la mise en place d’un ONDAM « distribution » déconnecté du prix du médicament, sinon la pharmacie sera toujours négative, appelle de ses voeux Claude Japhet. La croissance négociée de cet ONDAM permettra de rémunérer les nouveaux services pharmaceutiques rendus à la personne, tels l’accompagnement thérapeutique ou la sécurisation de la dispensation, tout en permettant des économies par une meilleure observance et prise en charge du risque iatrogène. » Et de réitérer aussi sa demande d’une plus grande liberté des conditions commerciales.

Dans un tel contexte de fragilisation, les voix des syndicats s’élèvent pour réclamer une revalorisation de la rémunération du pharmacien. Jean-Marc Yzerman, conseiller économique à la FSPF, ne cache pas son pessimisme quant à une éventuelle révision de la MDL : « Nous n’avons eu aucun engagement du gouvernement sur ce point. Mais, même si l’espoir est mince, ce n’est pas une raison pour que l’on ne se batte pas pour l’obtenir. » Claude Japhet n’y compte pas non plus : « La réévaluation de la marge ne tiendra pas une minute dans les discussions avec le gouvernement. En masse, elle n’augmentera pas et sera identique dans les cinq prochaines années. »

Pour de plus en plus de pharmacies, la planche de salut ne peut donc venir que des regroupements et d’une modification des structures qui permettront d’optimiser la gestion des officines et d’être plus compétitif sur les services à apporter au patient. Le président de l’UNPF regrette le rendez-vous manqué début 2007 avec les décrets d’application sur les SEL et SPF-PL (holdings de pharmacies), qu’une majorité dans la profession était prête à faire passer avant que ne tombe l’injonction de Bruxelles sur l’ouverture du capital. « La remodélisation des officines est probable et possible si la profession le désire. Dans un contexte où il n’y aura pas de croissance économique sur le médicament, il n’y a que les services au patient qui nous sauveront ! »

Un début 2008 catastrophique

Quant aux perspectives 2008, Pierre Leportier croit au retour de la croissance du CA et de la marge. Mais elle sera, selon lui, nivelée par une augmentation plus forte des charges d’exploitation, conduisant de fait à une année blanche ou déficitaire en termes de résultat en bas de ligne du bilan. « Le plan 2006 est maintenant derrière nous, mais nous ne sommes pas pour autant tirés d’affaire car le déficit de l’assurance maladie est revenu à son niveau d’avant 2006. » Les pharmaciens en ont assez de payer les pots cassés. « Il faudra bien un moment donné que le gouvernement ait la volonté politique de trouver de nouvelles ressources – pourquoi pas la TVA sociale ? – pour rééquilibrer les recettes et les dépenses de l’assurance maladie », conclut-il.

Avec le déremboursement au 1er janvier des vignettes orange (coût pour la pharmacie en 2008 : entre 250 et 300 millions de marge en moins), la valse des grands conditionnements (entre 170 et 200 MEuro(s)), l’effet régulateur de la franchise médicale sur la consommation en médicaments remboursables des Français (coût encore inconnu), Gilles Bonnefond redoute un début d’année 2008 catastrophique. « Toute la difficulté sera de trouver des ballons d’oxygène. » Le premier auquel il pense est la médication familiale. « Son essor doit permettre un regain d’économie qui se fera plus par les volumes que par les prix qu’il faut optimiser en moralisant les pratiques commerciales des acteurs. » Une autre voie possible est de développer les services d’accompagnement à la personne et de s’impliquer dans de nouvelles missions autour du patient. « Mais cela suppose aussi d’avoir la liberté d’acheter pour pouvoir se positionner de manière compétitive sur des marchés concurrentiels tels que l’HAD/MAD », explique-t-il, invitant même le gouvernement à choisir entre revaloriser la MDL ou donner un statut d’acheteur et une plus grande liberté de manoeuvre au pharmacien.

Pour retrouver les deux points de croissance de marge qui font défaut à la pharmacie, Claude Japhet demande, par opposition « aux éléments pondérateurs à la baisse de la MDL » en cas d’évolution forte du CA, des éléments pondérateurs à la hausse en cas d’évolution insuffisante. « On peut trouver des secteurs où le pharmacien serait indemnisé par des honoraires pour des prestations reconnues par les pouvoirs publics, par exemple, celles réalisées au domicile du patient, la préparation des doses à administrer, des actions d’aide à la prévention, etc. »

Mais, les pouvoirs publics sont-ils prêts à attendre un tel discours dans un contexte de pression forte sur l’équilibre des comptes sociaux ?

– Les intempéries (baisse du nombre des unités, des consultations et des visites) sont sans effet sur le CA des laboratoires pharmaceutiques qui, quoi qu’il arrive, progresse grâce à l’augmentation des prix industriels. Pour une base 100 à fin septembre 1999, il se situe à un indice (cumulé sur douze mois) de 154 en juillet 2007.

– On ne peut pas en dire autant pour la pharmacie dont l’indice a fléchi en 2006 après avoir atteint la barre des 130. Malgré une reprise sur 2007, l’indice pharmacie n’a pas encore retrouvé son niveau de fin d’année 2005.

Compte de résultat (enquête économique FSPF)

Le compte de résultat 2006 malmené

– Bien que la pharmacie n’ait pas été épargnée par les mesures gouvernementales, la progression du CA pointe à + 3,4 % et celle de la marge à + 2,1 %. Ce bilan est entaché par un taux de marge en baisse de 0,34 point à 27,3 % et une augmentation sensible des postes « salaires + charges » (+ 4,5 %) et « cotisations de l’exploitant » (+ 4,4 %).

– A 141 kEuro(s), l’EBE de la pharmacie moyenne perd 1,1 point et descend de plus en plus sous les 10 %. Le résultat d’exploitation décroche également (- 0,9 % à 126 kEuro(s)).

« Les moyennes 2006 ne reflètent pas ce qui s’est réellement passé du fait qu’environ un quart de l’échantillon clôture son exercice par trimestre, commente Jean-Marc Yzerman. Le plan médicament en 2006 a pris du retard et ses effets ne sont pas perceptibles pour les officines qui ont clôturé en mars ou juin 2006. En revanche, ceux qui ont clôturé leur exercice plus tard dans l’année ressentent davantage les mesures. Ainsi, les exercices clos en juin 2007 ont subi 12 mois de plan médicament 2006. » Le plus douloureux reste à venir. Preuve en est, les principaux indicateurs des comptes de résultat clôturés au dernier trimestre 2006 virent davantage au rouge : CA à + 2 %, marge à + 1,2 %, EBE à – 5,5 %, résultat d’exploitation à – 3,5 %.

– Comme toujours, les moyennes cachent des disparités qui restent mal appréhendées. Comment évolue la dispersion ? Pour le savoir, « le bureau de la FSPF s’est engagé, lors du congrès de Saint-Malo, à lancer des études microéconomiques, car nous ne voulons laisser personne au bord de la route », assure Jean-Marc Yzerman.

Une érosion de la marge inquiétante

– Le plan médicament 2006 a handicapé la pharmacie jusqu’à la fin du premier trimestre 2007. Des signes de reprise sont toutefois tangibles dès le mois d’avril 2007 en comparaison du même mois de l’année précédente qui avait été le point de départ d’une descente aux enfers. Les volumes reprennent du poil de la bête sur les second et troisième trimestres.

– Le CA fabricant et la marge en valeur de la pharmacie se sentent tout de suite mieux, même si la progression est beaucoup plus lissée pour l’officine. L’érosion de la marge reste néanmoins inquiétante avec un taux qui flirte maintenant avec les 23 % sur le médicament.

– La facture du plan médicament 2006 est salée : à fin décembre, la perte de marge était chiffrée à 160 MEuro(s). Ses effets négatifs se poursuivent sur le premier trimestre de l’année 2007 : le déficit de marge s’accroît dangereusement pour atteindre – 180 MEuro(s) en février en année glissante puis – 170 millions en mars.

– Avril amorce une reprise de l’activité. Les mois suivants permettent un rattrapage du manque à gagner. A fin août, la pharmacie retrouve une évolution de marge en valeur égale à zéro sur les douze derniers mois. En attendant mieux. « Si les volumes continuent à décroître, il faudra revoir la valeur du forfait à la boîte qui est la variable d’ajustement de la marge », assure Jean-Marc Yzerman.

– L’engagement pris en 2006 par les médecins de moins prescrire de médicaments a été un coup dur pour la pharmacie. La fracture de mars 2006 est visible sur deux des trois courbes (nombre d’unités par facture, nombre de lignes par facture), celle du nombre d’unités par ligne restant invariable (1,5 boîte).

– Mais, par la suite, il n’y a ni aggravation ni échappement : bon an mal an, le nombre d’unités et de lignes par facture est stable, respectivement au tour de 3,7 unités et de 2,41 lignes.

– La pharmacie paie un lourd tribut au parcours de soins qui a été bien respecté par les patients. « Nous n’avions pas anticipé ce phénomène car nous ne pensions pas que le parcours de soins marcherait aussi bien », reconnaît Jean-Marc Yzerman (FSPF). Aujourd’hui, Il est directement responsable de la baisse du nombre de consultations et visites à partir du mois d’avril 2006 (358 millions par an).

– Cette évolution est d’autant plus inquiétante qu’elle ne semble pas vouloir s’arrêter (- 1,6 %, à 340 millions à fin juin 2007 sur les douze derniers mois). Les spécialistes ont été touchés de plein fouet lors du second trimestre 2006 (- 10,3 %) puis ont été victimes d’une lente érosion qui se poursuit encore aujourd’hui ( 1,9 %).

– Même si le généraliste est au centre du dispositif, il n’est pas épargné par les effets du parcours de soins. Bien que plus modérée (- 1,5 % en juin), la diminution du nombre annuel de consultations et de visites est constante (perte de 7 millions en un an et demi, sur la période janvier 2006 à juin 2007).

– Le nombre des ordonnances a décru, mais peut-être leurs renouvellements ont-ils augmenté ? Une question à laquelle ne sait pas répondre Jean-Marc Yzerman, en l’absence de statistiques plus fines.

– En 2000, le médicament remboursable prescrit s’adjugeait 78 % du CA TTC de la pharmacie. Trois ans plus tard, sa part tombait à 76 %. En 2006, il perdait de trois nouveaux points (73 %). L’intensification des déremboursements est passée par là, tandis que les transferts de prescriptions au profit d’alternatives remboursables n’ont pas compensé la fuite des volumes.

– Cela ne profite pas vraiment au médicament non remboursable prescrit qui ne gagne qu’un point en six ans (3 %). La part du CA des non-prescrits est stable par rapport à 2003, à 15 %. En revanche, la part des non-médicaments prescrits gagne du terrain, passant de 6 % en 2000 à 9 % en 2006.

– L’an dernier, le réseau des officines a réalisé un CA de 35,7 milliards d’euros, en progression de 3,6 % par rapport à 2005. Le Répertoire des génériques pèse pour 18 % de ce total.

– Certes, les déremboursements sont responsables en partie du décollement du marché de la médication familiale en 2006 et ont nourri mécaniquement à hauteur d’un tiers sa croissance. Mais la vague de déremboursement, au 1er mars 2006, de 175 molécules (309 médicaments, 39 classes thérapeutiques) a tout de même fait chuter le CA TTC correspondant de 60 % (de 735 millions à 291 millions d’euros) et laminé la marge du réseau des officines qui est passée de 238 millions à 100 millions (données cumulées sur douze mois).

– De son côté, la baisse du taux de remboursement des médicaments veinotoniques à 15 % a généré depuis son entrée en vigueur, le 1er février 2006, un manque à gagner rapporté également sur douze mois de 189 millions d’euros de CA et de 47 millions d’euros de marge.

– Sur les 88 millions restants, Jean-Marc Yzerman pense que le déremboursement total des veinotoniques entraînera une perte de marge au moins de moitié en 2008, soit encore une quarantaine de millions.

– Il n’est pas certain que les conditionnements trimestriels aient eu des retombées fracassantes en termes d’économies pour l’assurance maladie (du fait des risques de gaspillage) et en termes de meilleure observance sur le plan santé publique. Par contre, il est clair que les pharmaciens d’officine y ont laissé des plumes, du fait de la dégressivité de leurs marges. Selon la FSPF, la perte de marge inhérente aux grands conditionnements serait de 10 millions d’euros par an.

– Leur nombre va croissant : il approche doucement mais sûrement les 250 références commercialisées dont les ventes avoisinent les 530 000 euros sur le mois de juillet 2007, pour un perte de marge pour l’officine de 862 000 euros. Et les choses ne devraient pas s’arrêter là.

– Le prix public moyen des produits sortant de la réserve hospitalière s’est stabilisé depuis deux années. Il se situe légèrement au-dessus de 150 Euro(s). La contribution de la réserve hospitalière dans la marge sur le médicament remboursable dépend donc du nombre des sorties. Sur ce plan, le cru 2007 ne semble pas être un grand millésime. En effet, sur les sept premiers mois de l’année, l’apport de marge est inférieur à 2 millions d’euros, alors que sur 2006 et 2005, il était de 6 millions d’euros environ.

– Reste qu’aujourd’hui, la réserve hospitalière représente plus de 3 % de la marge des officines sur le remboursable (16,5 MEuro(s)) et plus de 5,5 % du CA TTC du réseau des officines (130 MEuro(s)). « Les sorties de la réserve hospitalière prennent du poids, mais ce que nous voulons faire comprendre au politique, c’est qu’elle n’amène de la marge qu’à une frange de pharmaciens, mais pas à l’ensemble du réseau », se soucie Jean-Marc Yzerman, conseiller économique de la FSPF.