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JO Paris 2024 : La fête n’a pas été belle pour toutes les pharmacies
La fréquentation record des jeux olympiques et paralympiques Paris 2024, plus de 12 millions de billets vendus et un taux de remplissage proche de 95 % sur chacun des sites de compétition, ne s’est malheureusement pas reportée sur la pharmacie, selon les derniers chiffres communiqués par le Gers data. Les pharmacies situées au plus près des épreuves ont carrément touché le fond sans sortir la tête de l’eau de tout l’été.
Le rêve olympique des pharmacies parisiennes s’est envolé ! La semaine du 18 juillet, date à laquelle le périmètre de sécurité est entré en action, les pharmacies proches des quartiers du Trocadéro et des Champs-Élysées ont vu leur fréquentation chuter de 29 % par rapport à la même période que l’année précédente. Un chiffre en totale contradiction avec la moyenne nationale, qui affiche, elle, un très honorable taux de fréquentation en hausse de 4,1 %. Pendant les épreuves des jeux olympiques, qui se sont déroulées du 27 juillet au 11 août, la pharmacie parisienne, à l’image de la capitale, a retrouvé de sa superbe avec une fréquentation en augmentation de 6,2 % la première semaine et de 4,1 % la deuxième semaine. Mais, là encore, les pharmacies proches des épreuves sont celles qui en ont le moins profité, avec une baisse de l’ordre de 3 % et de 2,5 %, versus les mêmes semaines de l’année 2023. À la fin des jeux olympiques et avant les jeux paralympiques, entre le 15 et le 29 août, c’est à nouveau le gros trou d’air : – 33 % et – 18,3 % de fréquentation pour les pharmacies situées dans les quartiers des Champs-Élysées et du Trocadéro, bien en deçà de l’ensemble du réseau officinal parisien (- 1,9 % et – 1 %) et de la moyenne nationale qui, elle, performe à + 2,4 % et + 5,3 % sur la même période. La tendance s’est une nouvelle fois confirmée pendant les jeux paralympiques, entre le 29 août et le 8 septembre, avec un gros raté pour les pharmacies proches des sites des épreuves (-10,7 %), une contre-performance des pharmacies parisiennes en général (-2,2 %) et une insolente évolution à + 2 % du taux de fréquentation du réseau officinal national. Bref, plus les pharmacies étaient loin des jeux, mieux elles se sont portées !
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