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IRLANDE : Tout repose sur les médecins

Publié le 10 novembre 2001
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La substitution par le pharmacien est interdite en Irlande. C’est donc sur le médecin que le gouvernement compte pour maîtriser les dépenses de médicaments en prescrivant notamment des génériques. Pour les inciter à réduire les dépenses des patients exonérés de ticket modérateur (40 % des assurés), les médecins se voient octroyer la moitié des économies réalisées sur le budget de dépenses fixé à l’avance et peut consacrer cette somme à l’aménagement de son cabinet (ce qui représente une plus-value en cas de vente, un placement pour sa retraite en quelque sorte…), ou bien disposer de cette somme s’ils s’engagent à diminuer de 5 % les dépenses de médicaments. La seconde solution est la plus prisée par les médecins irlandais.

Il est à noter que l’attention des étudiants en médecine est fortement attirée au cours de leurs études sur le potentiel d’économies que recèlent les prescriptions de génériques.

Les génériques détenaient, à la fin des années 90, 13 % de parts du marché des médicaments prescrits. 14 % des médecins irlandais ont le droit de délivrer des médicaments, mais le chiffre d’affaires réalisé n’atteint pas 4 % des médicaments vendus sur ordonnance.

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