Indéfendable ouverture du capital des laboratoires d’analyses

Publié le 6 novembre 2008
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« Le processus de réforme sur l’ouverture du capital des laboratoires de biologie est dans une phase irréversible », a déclaré Roselyne Bachelot le 6 novembre, à l’occasion de la 21e Journée de l’Ordre et lors du congrès annuel des Journées internationales de biologie. La ministre de la Santé n’a pas manqué de souligner que « la suppression de la restriction s’impose aujourd’hui car l’Europe a contraint la France à faire face à ses propres incohérences ». Elle a ainsi rétorqué à Jean Parrot, président du Conseil national de l’ordre des pharmaciens : « Si la réserve du capital des laboratoires aux seuls biologistes est un impératif pour la protection de la santé publique, alors pourquoi cette règle ne s’applique-t-elle pas aux 25 % actuellement ouverts ? »

Face au président du Syndicat des biologistes, Jean Benoît, Roselyne Bachelot a expliqué qu’une « condamnation de la France par la Cour de justice des Communautés européennes […] aurait eu pour effet d’imposer brutalement l’ouverture du capital, avec sans doute une restructuration non maîtrisée de la biologie […]. Au contraire, j’ai souhaité sortir du contentieux et proposer une réforme dont nous aurions l’initiative. J’ai souhaité vous défendre ». Elle a fait remarquer que la réforme ne faisait que lever des restrictions et que chacun était libre de ne rien changer.

Téléchargez les discours complets de Roselyne Bachelot :

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