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Grève des pharmaciens du 30 mai : c’est où et à quelle heure ?
Le point presse hebdomadaire de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO) a été l’occasion d’informer les pharmaciens sur les rassemblements et marches prévus partout en France lors de la journée de mobilisation du 30 mai.
Jeudi 30 mai à Paris, un rassemblement aura lieu à partir de 15 h 30 à Bercy, devant le ministère de l’Economie et des Finances. « En fonction du nombre de pharmaciens présents, un cortège pourrait ensuite se diriger vers Bastille », précise Bénédicte Bertholom. La directrice générale de l’USPO invite les pharmaciens en région à rejoindre la manifestation parisienne « pour renforcer les rangs de la mobilisation. Plus nous serons nombreux, plus l’impact sera grand auprès des pouvoirs publics. »
Les pharmaciens sont également appelés à manifester dans la matinée en région. Voici les premiers lieux connus des manifestations :
– À Dijon (Côte d’Or), un rassemblement se tiendra à 10 heures, place de la Mairie.
– À Bordeaux (Gironde), les manifestants sont appelés à se mobiliser à partir de midi, devant la faculté de pharmacie.
– À Nice (Alpes-Maritimes), le rendez-vous est fixé à 10 h 30 devant la gare. Le cortège s’acheminera ensuite vers la place Masséna.
– À Nancy (Meurthe-et-Moselle), la mobilisation commencera à 10 heures, place Stanislas, pour ensuite se diriger vers la Caisse primaire d’Assurance maladie (CPAM)..
– À Besançon (Doubs), les grévistes se retrouveront à 9 h 30, place de la Révolution. « Nous allons mettre en ligne les points de rassemblement dans les différentes villes participantes », assure Bénédicte Bertholom. Toutes ces précisions sont à retrouver sur le site uspo.fr.
Des manifestations traduisant l’ampleur du mécontentement
Pour Cyril Colombani, président de l’USPO des Alpes-Maritimes, la mobilisation est déjà « extraordinaire. » « La grève des gardes de ce week-end de Pentecôte a été très suivie. Les agences régionales de santé prennent l’ampleur du mécontentement de la profession », a-t-il assuré. La pétition, signée en masse par les patients, « devrait atteindre un million de signatures dans les prochains jours. »
Et après le 30 mai ? L’USPO n’a pas l’intention de désarmer. « Si nous n’obtenons pas satisfaction, la grève du 30 mai n’est qu’un début. De fortes actions de mobilisation pendant les élections européennes et les Jeux olympiques ne sont pas à exclure. Nous avons plein d’idées pour montrer notre colère », prévient Cyril Colombani.
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