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Génériques : les règles du jeu de la ROSP pour 2018

Publié le 22 novembre 2018
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Au Journal officiel du 17 novembre ont été publiés deux arrêtés approuvant des avenants relatifs à la rémunération sur objectifs de santé publique (ROSP) sur les génériques pour 2018. L’enveloppe allouée pour 2018 est de 115 millions d’euros, contre 140 millions en 2017.

L’avenant n o   12 indique que l’objectif national de pénétration des génériques est fixé à 90 % en 2018 (hors lévothyroxine). L’association emtricitabine ténofovir (Truvada) est intégrée au Répertoire sans objectif de substitution, pour ne pas pénaliser les officines qui n’en délivrent pas.


• L’avenant n
o   13 introduit de nouvelles modalités de calcul pour la ROSP, qui sera basée sur «   une période de référence de départ   » (deuxième semestre 2015) et une «   période de référence d’arrivée   » (fin 2018). L’avenant définit également une liste de molécules pour lesquelles la stabilité de la délivrance est demandée. Parmi elles, la rosuvastatine, objet d’un magnifique bras de fer. La performance sur la substitution de Crestor est en effet à l’origine d’un montant de ROSP supérieur à ce qui était prévu (25 millions de plus).

Qu’à cela ne tienne, ces euros, l’Assurance maladie compte les reprendre sur la ROSP 2019 ! Plusieurs antiépileptiques sont, comme à l’accoutumée, exclus du suivi, dont la lamotrigine (Lamictal). Lamotrigine qui subit depuis le 1er novembre une mise sous TFR. Lamictal n’ayant pas aligné ses prix sur ceux des génériques, les patients auront un reste à charge à régler à compter du 21 décembre 2018.

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