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Génériques : les contradictions des prescripteurs
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Parmi les médecins, seulement 15 % se disent « pro génériques », tandis que 28 % sont des « anti » et 57 % restent neutres.
Ces chiffres proviennent d’un sondage mené sur le site Internet du Quotidien du médecin et soutenu par le laboratoire Biogaran (2755 répondants). Les résultats ont été mis en ligne sur ce même site lundi 1er décembre.
Adhérer aux génériques n’empêche pas les réserves et les contradictions. Pour les trois quarts des médecins pro génériques, les mesures destinées à favoriser leur développement ont tout de même généré des tensions plus fortes entre médecins et patients. Et également entre médecins et pharmaciens, selon le point de vue de 44 % des prescripteurs favorables aux génériques.
Plus du tiers (37 %) de cette frange de médecins estiment que le générique constitue cependant une atteinte à la liberté de prescription. Et seulement les deux tiers (65 %) d’entre eux sont convaincus de la bonne tolérance des génériques par les patients.
A l’inverse, les médecins réfractaires au générique sont près de la moitié (45 %) à penser que ces médicaments sont tout de même efficaces. Mais seulement le quart de ces prescripteurs considèrent que les génériques sont bien tolérés.
Qu’ils soient pro ou anti génériques, les médecins restent avant tout prescripteurs de princeps (85 % des réponses). Près des deux tiers (71 %) d’entre eux prescrivent également en DCI, tandis que seulement la moitié des médecins affirment préciser une marque de génériques sur l’ordonnance.
Au final, la moitié des médecins pensent que la prescription obligatoire en DCI, qui doit entrer en vigueur dès janvier prochain, est une mesure pertinente.
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