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GÉNÉRIQUE : Le nombre de prescriptions en DCI passe la barre des 10 %

Publié le 21 octobre 2006
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Au printemps 2006, les médecins prescrivent en moyenne une ligne de prescription sur dix en DCI, alors qu’ils en prescrivaient une sur cent au printemps 2002 », se réjouit la Mutualité française. Une première. Selon son « Baromètre de la prescription en DCI », les médecins généralistes continuent de prescrire davantage en DCI que les spécialistes : 11 % contre 4 %. La Mutualité note la « quasi-disparition » des comportements réfractaires chez les généralistes. La moitié d’entre eux sont prêts à prescrire en DCI et un sur cinq en est convaincu. Du côté des spécialistes, seuls 10 % y sont encore réfractaires.

La Mutualité estime que l’accord du 5 juin 2002 revalorisant les honoraires des médecins en contrepartie d’une hausse des prescriptions en DCI « a permis d’amorcer un véritable changement dans [leurs] pratiques de prescription ». Certes, mais l’objectif fixé en 2002 prévoyait que 25 % des lignes de prescriptions soient rédigées en DCI dont la moitié dans le Répertoire des génériques. On en est encore loin.

On note également une variation importante de la prescription en DCI d’une région à l’autre (de 6,6 % dans la région parisienne à 11,4 % dans la région Ouest). Enfin, la Mutualité observe une forte corrélation entre la prescription en DCI et la délivrance de génériques. « La plupart des médicaments prescrits en DCI concernent des molécules du Répertoire et, une fois la prescription libellée en DCI, la délivrance de générique est plus facile pour le pharmacien car mieux acceptée et plus claire pour le patient. »

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