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Gardes de nuit : Quatre pharmaciens gardois font la grève

Publié le 18 octobre 2003
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Depuis le 1er octobre, les quatre officines de Vauvert, dans le Gard, font la grève des gardes de nuit qu’elles prenaient à tour de rôle depuis une dizaine d’années.

Théoriquement, seule la population vauverdoise aurait dû avoir accès à ces pharmacies. Mais, petit à petit, des habitants de plusieurs communes d’alentour avaient pris pour habitude de s’y présenter plutôt que de se rendre à Nîmes, plus éloignée de quelques kilomètres.

Depuis plus de un an, les officinaux vauverdois revendiquaient un partage des gardes de nuit avec leurs dix-huit confrères des villages environnants. Las de n’être pas entendus, ils ont donc décidé de baisser le rideau à 20 h 30 quand ils sont de garde et de renvoyer vers la pharmacie nîmoise de garde au-delà de cette heure. « On leur avait demandé il y a quelques mois d’assurer les gardes au moins jusqu’à 22 heures 30, explique Pierre Vergnes, coprésident de la chambre syndicale des pharmaciens du Gard. Mais ils préférèrent se mettre en grève alors qu’un nouveau système de garde, collant à celui des médecins, va être mis en place en janvier prochain et auquel participeront toutes les pharmacies. On ne va tout de même pas instaurer un autre système pour deux mois ! »

D’ici là, si les quatre titulaires concernés campent sur leur position gréviste, ils pourraient bien être contraints d’assurer malgré tout leurs gardes de nuit sur réquisition préfectorale…

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