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Front uni contre les labos de princeps
Mutuelles, pharmaciens et médecins généralistes sont vent debout contre les méthodes utilisées par certains laboratoires pour dénigrer le générique. Lors d’une table ronde organisée par la Mutuelle générale de l’économie des finances et de l’industrie, leurs représentants se sont accordés sur les antidotes à utiliser.
Comme l’a expliqué le PrAlain Astier, chef de service du département de pharmacie et toxicologie à l’hôpital Henri-Mondor à Créteil, « la stratégie des laboratoires de princeps est d’implanter leurs produits à bas prix à l’hôpital pour induire des prescriptions en ville où ils sont vendus plus chers ». A la pharmacie à usage intérieur, les équivalents thérapeutiques sont rois (un hôpital ne « tourne » qu’avec 1 500 médicaments environ) et génèrent des économies qui n’ont rien à envier aux génériques. « Le gain est de 180 millions d’euros entre Inexium et Mopral. Cette seule substitution suffit à couvrir les trois quarts de l’augmentation du C. »
L’USPO souhaite des accords tripartites
La Mutualité française et Jean-Luc Gallais, membre du syndicat MG-France, réclament plus d’éthique dans la communication des visiteurs médicaux ainsi que la mise en place d’une « alternative à l’information des laboratoires » à la fois indépendante et contradictoire, placée sous la responsabilité de l’Etat. Gilles Bonnefond, président délégué de l’USPO, souhaite la signature d’accords tripartites entre complémentaires, pharmaciens et médecins. « La prescription d’une intention thérapeutique [NdLR : c’est-à-dire d’une classe plutôt qu’un médicament], tout en confiant au pharmacien la gestion du traitement selon le protocole établi par le médecin, constitue un véritable enjeu ».
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