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Existentiel

Publié le 7 mars 2009
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Résiste, prouve que tu existes ! » Même si je ne suis pas un grand fan de France Gall, ce refrain entêtant colle comme un gant aux grands débats du moment, et en particulier à l’examen du projet de loi « Hôpital, patients, santé et territoires ». Il ne s’agit pas ici de chanter les louanges de nos représentants, quelle que soit leur obédience, mais quand même… Que d’efforts ont-ils dû déployer pour faire inscrire dans le marbre de la loi qu’un pharmacien participe officiellement à « l’offre de soins de premier recours », qu’il donne des « conseils pharmaceutiques », qu’il peut participer, au même titre que d’autres professionnels de santé, à « l’éducation thérapeutique » ! Des évidences qui apparaissent enfin en pleine lumière après des années de combats opiniâtres. Non seulement des barrières historiques tombent mais, mieux encore, de nouvelles portes s’ouvrent. En effet, nombre de députés adhèrent naturellement au futur que leur propose la profession, solidaire pour l’occasion. Ils disent oui au « pharmacien référent », oui aussi au « pharmacien de coordination » (voir page 5). En reconnaissant pour la première fois les missions du pharmacien et en lui en proposant de nouvelles, cette future loi HPST montre qu’il compte vraiment dans le système de soins, qu’il est important. Le pharmacien d’officine existe, quoi !

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