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Eté en pente raide

Publié le 25 août 2007
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S’il n’y avait eu que le mauvais temps pour nous gâcher l’été… Les négociations avec le gouvernement pour trouver des millions supplémentaires sur le générique ont abouti, mais à quel prix ! Dans la balance, les syndicats ont exigé un cessez-le-feu de la DGCCRF sur les marges arrière, mais sans obtenir d’assurance pour autant. Empoisonnant, d’autant plus que l’administration ne devrait pas se contenter de contrôles cette fois… Toxique également, un article, paru en août dans Sciences et Avenir, pointant du doigt les antiépileptiques génériques à l’origine de nombreux problèmes. Les pharmaciens apprécieront au moment où on leur demande plus d’efforts. Autre poison : la franchise sur le médicament, à laquelle le gouvernement tient mordicus. Allez donc expliquer aux clients qu’ils devront débourser 50 centimes par boîte délivrée ! Cela promet en 2008 de chaudes explications dans les pharmacies…

Seule éclaircie estivale : le rôle capital joué par une pharmacie de Saugues, en Haute-Loire, dans la bonne marche de l’Etat. En effet, elle a accueilli et soigné le pèlerin Jean-Pierre Raffarin, victime d’une grosse ampoule alors qu’il marchait sur le chemin de Saint-Jacques-de-Compostelle. Dommage qu’il ne soit plus Premier ministre… Il aurait peut-être eu une oreille plus bienveillante pour notre profession.

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