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Et surtout… bonne santé
« Après s’être mis à dos l’hôpital public, les médecins généralistes et spécialistes, les infirmiers libéraux, les étudiants en santé, les pharmaciens, les établissements privés, vers qui le gouvernement se tournera-t-il pour assurer le soin pour tous et partout ? Pire, lorsque tous ces maillons seront brisés, où et par qui les Français pourront-ils encore se faire soigner ? » Ces questions, ce sont celles posées par le député Les Républicains Yannick Neuder, médecin cardiologue et vice-président de la commission des affaires sociales de l’Assemblée nationale, dans une tribune, « La santé au bord du gouffre », publiée dans Le Figaro, le 4 avril. Au pays de Pasteur, la situation est donc en train de sérieusement se gripper : 2 Français sur 5 déclarent avoir déjà renoncé à des soins ou à des médicaments pour des raisons financières, selon une étude OpinionWay*. Et malgré le sentiment prégnant dans l’opinion publique que « c’était mieux avant », la peur de voir notre système de santé totalement s’effondrer l’emporte sur le reste. Plus de 1 Français sur 2 est actuellement résigné à accepter le doublement des franchises médicales, tel une sorte de mal nécessaire pour préserver le tout. Quant à la question « Qui doit assumer la part croissante des dépenses de santé qui ne sont plus remboursées par l’Assurance maladie ? », 66 % des sondés estiment que la solution repose sur les mutuelles, détaille OpinionWay*. Faut-il encore une preuve supplémentaire qu’en matière de financement du système de santé il n’y a pas de miracle ou d’argent magique.
- * Source : étude OpinionWay pour deuxiemeavis.fr, réalisée en collaboration avec Ronan Chastellier, sociologue et maître de conférences à l’Institut d’études politiques de Paris. Le sondage a été effectué en avril 2024 auprès d’un échantillon de 1 019 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus.
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