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Entente cordiale

Publié le 3 octobre 2009
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Napoléon a certainement dû encore se retourner dans son tombeau des Invalides. Eh oui, les Anglais ont encore tiré les premiers, cette fois sur le champ de bataille de la qualité officinale. Ils devront en effet, à partir du 1er octobre prochain, nommer dans chaque officine un responsible pharmacist, équivalent peu ou prou de notre facultatif pharmacien responsable assurance qualité (PRAQ) national (voir page 16). Mais nos meilleurs ennemis servent aussi de modèle à la Fédération qui préconise, dans la foulée de la loi HPST, de mettre en place un système inspiré de leur « triple niveau de services » (voir p. 36). Avec à la clé le principe d’une rémunération d’actes intellectuels (une petite révolution pour notre profession) en échange d’une « amélioration mesurable du service médical rendu » et donc de nouveaux services à proposer aux patients. Et avec en filigrane une évidence : à l’avenir il sera impossible pour une officine d’offrir tous les services existants à la fois, sauf à être une superstructure…

En tout cas, espérons que les débats qui vont forcément découler de cette idée ne conduisent pas à une guerre de cent ans entre syndicats car il n’y a pas de temps à perdre. L’époque où la croissance des pharmacies était tranquillement accrochée à celle des médicaments remboursables est révolue !

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