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En quête d’opinions

Publié le 10 mai 2014
Par Matthieu Vandendriessche
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Sa cote de popularité est passée en-dessous de 20 %, mais nous sommes encore à trois ans de la prochaine présidentielle. François Hollande le pense certainement : l’important n’est pas forcément d’être populaire, mais de l’être au bon moment. Osons un parallèle avec le médicament, qui suscite une défiance croissante. Selon l’Observatoire 2014 du LEEM, les Français ont encore confiance dans les médicaments, à 75 %. Et surtout dans ceux qu’ils prennent, à 85 %. L’adhésion au traitement au moment opportun, voilà qui tombe bien.

Ce climat de doute à l’égard du médicament s’inscrit certainement dans le mouvement de suspicion généralisé décrit par la revue « 60 millions de consommateurs », dans un sondage paru en mai. Il révèle que les deux tiers des Français sont plus méfiants aujourd’hui dans leur comportement d’achats qu’il y a cinq ans. Les agences immobilières, les assureurs, les opérateurs téléphoniques n’y résistent pas. Mal cotés parce qu’ils entretiennent une relation anonyme avec les consommateurs, explique le mensuel. Dans le même sondage, les pharmaciens conservent leur avantage, avec un taux de confiance de 87 »%, soit autant que les petits commerçants et un peu moins que les médecins. Une autre enquête, émanant du cercle CROIE*, montre qu’en officine, les consommateurs sont en attente d’une dimension relationnelle plus forte. Cela veut dire encore plus d’écoute et d’empathie, et toujours au bon moment !

* Cercle des réseaux officinaux indépendants sous enseigne (cf. p. 34)

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