Elections législatives : le pharmacien sait écouter et être écouté

Battue aux législatives, la ministre de la Santé Brigitte Bourguignon est contrainte de démissionner de son poste de ministre de la Santé, laissant le monde de la santé dans l’incertitude. Elle pourrait être remplacée dans les prochains jours, mais on ne sait pas encore par qui. Plusieurs noms circulent déjà : Du côté LR, le député Philippe Juvin, le président de région Jean Rottner, ou le maire de Reims Arnaud Robinet. Au sein de La République En Marche (LREM), Stéphanie Rist, Thomas Mesnier et Nicolas Revel l’ex-directeur de la Caisse nationale de l’Assurance maladie (Cnam) sont aussi évoqués. Enfin, il faudrait oser, mais Frédéric Valletoux (Ensemble/Horizons), tout juste élu en Seine-et-Marne et à la tête de la Fédération hospitalière de France, où il plaide avec constance pour les gardes obligatoires et l’installation régulée des médecins libéraux, a également été mentionné. En attendant de connaître son futur ministre de la Santé, le secteur de la pharmacie peut compter sur quatre pharmaciens réélus et les premiers pas de la préparatrice Sandrine Dogor-Such à l’Assemblée nationale pour défendre le métier et l’engagement de la profession envers la population. « Les députés que nous avons pu rencontrer avant les législatives ne comprennent pas pourquoi les rôles et missions qui ont été confiés aux pharmaciens pendant la crise ne pourraient pas s’appliquer en dehors de celle-ci. Et pourquoi les syndicats et l’Ordre des médecins sont vent debout contre les délégations de compétences », affirme Pierre-Olivier Variot, président de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO). Maintenant, les pharmaciens attendent de la part des pharmaciens députés de joindre les gestes à la parole !