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Déserts médicaux : les solutions d’Emmanuel Macron pour y mettre fin
Lors de sa conférence de presse télévisée du 16 janvier 2024, Emmanuel Macron a abordé la question des déserts médicaux. Et a réitéré sa proposition d’avoir des « pharmaciens référents ».
Le président de la République n’a pas hésité à parler de « scandale des déserts médicaux ». Et pour y mettre fin, il propose de simplifier « les règles venues d’en haut », « d’adapter ces règles au terrain pour permettre des coordinations plus simples » et de dégager « du temps au médecin pour mieux travailler entre médecine de ville et hôpital », ainsi qu’avec les paramédicaux. Car la coordination est l’une des clés pour lutter contre la désertification médicale : « Dans un même département, quand vous avez des gens qui savent coopérer entre l’hôpital, la ville, les paramédicaux, […], il n’y a pas de désert », a-t-il ainsi expliqué. Et d’ajouter que dans chacun des « 1 200 bassins de vie », il serait nécessaire d’avoir « une petite feuille de route de santé qui va inclure l’hôpital, la clinique, le médecin de ville, le paramédical, etc. ».
Un pharmacien référent désigné par le patient
Pour autant, le président de la République ne croit pas à l’obligation d’installation « parce qu’il n’y a quasiment pas d’endroits où il n’y a pas de désert médical ». En revanche, il a prôné la délégation d’actes aux paramédicaux pour justement dégager du temps aux médecins et « prendre plus de patients ». Il a ainsi réitéré sa proposition qui figurait dans sa campagne pour l’élection présidentielle de 2022, à savoir « permettre que des vaccinations, des renouvellements d’ordonnances, dans le cadre d’un réseau de soins organisé, soient faits par votre pharmacien ou votre pharmacienne de référence, par l’infirmier ou l’infirmière ». « Que chaque médecin mais aussi les paramédicaux puissent voir plus de patients » sera d’ailleurs au « cœur » du mandat de Catherine Vautrin, ministre du Travail, de la Santé et des Solidarités. Quant à la rémunération des médecins, il a estimé qu’il fallait « aller vers une rémunération plus intelligente, sans doute au patient plutôt qu’à l’acte (une forfaitisation par patient, N.D.L.R.), ce qui permettra de mieux intégrer la prévention ».
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