Déserts médicaux : c’est quoi ce nouveau Samu promis par Gabriel Attal ?

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Déserts médicaux : c’est quoi ce nouveau Samu promis par Gabriel Attal ?

Publié le 4 avril 2024
Par Christelle Pangrazzi
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Mercredi 3 avril, devant les députés de l’Assemblée nationale, Gabriel Attal a rappelé la mise en place d’un nouveau service de Samu pour aider à désengorger les urgences.

Un décret sera publié d’ici un mois pour « généraliser le Service d’accès aux soins ». Ce nouveau Samu, déjà en place dans une soixantaine de départements, réoriente certains patients vers la médecine de ville. Il devrait être étendu à l’ensemble du territoire d’ici l’été.

Le Service d’accès aux soins (SAS), nouvelle version du numéro d’urgence 15, permet d’orienter certains patients vers la structure la plus adaptée, parfois la médecine libérale.

La menace de rétablir l’obligation de gardes

Son bon fonctionnement suppose que des médecins libéraux ouvrent volontairement certaines plages de leur agenda aux opérateurs du Samu. Si le dispositif devait ne pas trouver un écho suffisant auprès des professionnels de santé, Gabriel Attal se dit prêt à rétablir « l’obligation de gardes. »

Répondant à une question de la députée du Loir-et-Cher Mathilde Desjonquères (Modem), inquiète du devenir d’une plateforme locale équivalente mais pas encore labellisée, qui a selon des travaux universitaires fait ses preuves, Gabriel Attal précisait : « Evidemment, il faut faire en sorte que des plateformes comme celles que vous évoquez (…) puissent être reconnues comme SAS, c’est ce à quoi nos services travaillent »

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Former des médecins et recruter des assistants médicaux

Face à la croissance des déserts médicaux, il a aussi promis de « réunir prochainement les doyens, les présidents d’université et agences régionales de santé (ARS) » pour « créer davantage de places » pour les étudiants en médecine.

L’exécutif a déjà « fait évoluer le « numerus clausus » vers un « numerus apertus » mais il faut aller plus loin », a-t-il jugé.

Il a renouvelé son engagement d’augmenter le nombre d’assistants médicaux pour « libérer du temps médical ». « On était à 6000 quand j’ai été nommé Premier ministre », ce sera « 8000 cet été, et 10000 à la fin de l’année. C’est 2,5 millions de consultations de plus pour les Français », a-t-il assuré.

Il a enfin réitéré sa promesse de « lutter contre les rendez-vous non honorés en faisant payer les patients qui ne se présentent pas, sans prévenir assez tôt. »