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Des mesures dérogatoires reconduites pendant le nouvel état d’urgence sanitaire
L’état d’urgence sanitaire décrété depuis le 17 octobre a conduit, selon l’Ordre des pharmaciens, à la réinstauration de mesures exceptionnelles déjà autorisées pendant la première vague de Covid-19.
Sont reconduites :
– la substitution des dispositifs médicaux lors de rupture ;
– les modalités de remplacement en cas de difficulté d’approvisionnement en concentrateur d’oxygène individuel ;
– la prolongation des délais d’évacuation des déchets d’activités de soins à risques infectieux (Dasri).
Sont prolongés :
– la dispensation de Rivotril (clonazépam) par voie orale en cas de difficultés d’approvisionnement en midazolam ;
– les télésoins pour les bilans partagés de médication et les entretiens pharmaceutiques (à condition d’un premier entretien réalisé en présentiel) ;
– les Trod sérologiques ;
– la fabrication et la vente de solutions hydroalcooliques (selon les formules de l’Organisation mondiale de la santé) ;
– la distribution gratuite aux patients des masques chirurgicaux (hors stock d’Etat) ;
– l’encadrement des prix des gels, des solutions hydroalcooliques (SHA) et des masques chirurgicaux.
Ne font pas partie des mesures reconduites :
– les renouvellements dérogatoires : traitements chroniques, de substitution aux opiacés, stupéfiants, produits inscrits sur la liste des produits et prestations (LPP), etc. ;
– la dispensation du paracétamol limitée à deux boîtes, ou à une quand un patient souhaite en acheter sans ordonnance ;
– la suspension de la vente en ligne de spécialités à base de paracétamol, d’ibuprofène, d’aspirine ;
– l’autorisation de dispensation au public de la spécialité pharmaceutique à base de bélatacept en pharmacie à usage intérieur (PUI).
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