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Des infirmières bientôt en officine

Publié le 12 septembre 2009
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Alors que le gouvernement planche sur une réforme des pharmacies, le vice-ministre de la Santé Ferruccio Fazio a annoncé fin juin que des infirmières pourraient travailler dans les officines. Leur rôle ? Mesurer la tension, faire des prélèvements, soigner des petites blessures ou encore diffuser des campagnes de prévention dans les « pharmacies de services », qui seront le nouveau modèle d’officine italien. Annarosa Racca, présidente de Federfarma – la Fédération italienne des titulaires de pharmacies – s’est tout de suite déclarée favorable à cette arrivée des infirmières dans les officines. De même qu’Andrea Mandelli, président des Ordres des pharmaciens italiens (FOFI) qui discutent depuis déjà un bon moment de cette possibilité. Si les pharmaciens attendent maintenant d’en savoir plus sur le plan pratique, ce projet inquiète les médecins généralistes.

Médecins inquiets

Évoquant la pénurie de personnels soignants, Giacomo Milillo, secrétaire général de la Fédération nationale des médecins de famille, estime que les infirmières dans les pharmacies « sont un luxe. Il vaut mieux les employer dans les cabinets, sous la responsabilité directe des médecins ». Les principales intéressées, elles, sont au contraire enthousiastes et pensent que ce projet pourrait être l’occasion de réorganiser le système sanitaire. « Notre travail sera utile pour contribuer à renforcer les pharmacies comme bastions de la prévention », assure Annalisa Silvestro, présidente de la Fédération des infirmières italiennes.

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