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© coronavirus, Covid-19, chloroquine, hydroxychloroquine, Plaquenil, Nivaquine, Raoult - Pixabay
Covid-19 : exportations de chloroquine interdites en France
Le ministre des Solidarités et de la Santé, Olivier Véran, a indiqué le 19 mars au Sénat que les exportations des médicaments à base de chloroquine étaient interdites depuis 2 semaines en France, ce qui doit permettre de disposer des stocks nécessaires pour traiter les patients français si ce médicament s'avère efficace dans le traitement du Covid-19.
L'antipaludique chloroquine et son dérivé hydroxychloroquine, indiqué notamment en rhumatologie, suscitent de nombreux espoirs après la médiatisation, en début de semaine dernière, de résultats encourageants obtenus à Marseille (Bouches-du-Rhône) dans un petit essai mené en association avec l'azithromycine chez 24 patients. Mais avant de traiter les malades à grande échelle, Olivier Véran a demandé des données plus solides d'un point de vue scientifique. C'est pourquoi une étude multicentrique a démarré « il y a trois jours » (ndlr: le 16 mars) sur « quelques centaines de malades » à Paris, Lille et « dans d'autres territoires ».
De premières données sont attendues dans moins de deux semaines. Si celles-ci sont positives, « tout est prêt », a assuré Olivier Véran lors d'une conférence de presse le 21 mars. Selon lui, « les industriels qui fabriquent les médicaments » disposent de 300 000 boîtes et peuvent produire « plusieurs millions de boîtes par mois ».
Pour le moment, Olivier Véran se veut très prudent : « l'histoire des maladies infectieuses et des maladies virales est peuplée de fausses bonnes nouvelles, de déceptions et de prises de risques inconsidérées. Je ne serai pas le ministre de la Santé qui prendra des risques pour ses malades mais je ne serai pas le ministre de la Santé qui empêchera la recherche de se faire ».
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