Convention pharmaceutique : les dossiers de l’avenant n° 11 sont en bonne voie

© Une pile de dossiers pour les pharmaciens - Counselling/Pixabay

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Convention pharmaceutique : les dossiers de l’avenant n° 11 sont en bonne voie

Publié le 26 septembre 2018
Par Francois Pouzaud
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En marge du dossier économique, les autres dispositions de l’avenant conventionnel n° 11 signé en juillet 2017 portent sur le métier lui-même. 

Dans ses annonces de rentrée, le 25 septembre 2018, Gilles Bonnefond, président de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO), indique que la prochaine revalorisation des gardes (programmée en deux étapes) interviendra comme convenu en janvier 2019. 
Les indemnités sur le tiers-payant et la mise à jour des cartes Vitale (équipement) seront revalorisées à l’automne mais leur versement n’interviendra qu’en avril 2019.

Pour les nouvelles missions, les choses se précisent sur l’accompagnement des patients sous chimiothérapie orale et pour la télémédecine. « Les deux avenants seront signés avant la fin de l’année », annonce Gilles Bonnefond. 
Sur le premier sujet, le contenu de l’avenant devrait être arrêté entre les syndicats et l’assurance maladie lors de la réunion de ce mercredi 26 septembre. « Sur l’organisation et le déroulé de l’accompagnement du patient sous chimiothérapie orale, il faut adopter une stratégie plus souple que pour les entretiens pharmaceutiques classiques, le suivi du patient peut conduire à des entretiens plus nombreux et concentrés sur des périodes plus courtes qu’un an. Par ailleurs, les protocoles de chimiothérapie peuvent être différents d’un traitement à l’autre, il faut s’adapter à ces changements », explique-t-il. Sauf imprévu, la rémunération serait discutée dans le cadre de la réunion de la commission paritaire nationale d’octobre qui finalisera l’accord par la signature d’un nouvel avenant.
Dans la foulée, les partenaires conventionnels se retrouveront aussi ce 26 septembre pour la seconde séance de travail sur la télémédecine. Au programme : définir le socle d’équipement minimum pour une téléconsultation du patient en officine. Gilles Bonnefond a rappelé « qu’il n’est pas prévu de sélectionner les pharmacies et que les enregistrements de candidatures se feront sur la base du volontariat. » Bien sûr, équipement mis à part, les pharmaciens devront avoir un espace de confidentialité, «  ce qui est déjà le cas pour 80 % des officines du réseau », signale Gilles Bonnefond.

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