Convention pharmaceutique 2022 : « Ce n’est qu’un début ! », promet le ministre de la Santé

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Convention pharmaceutique 2022 : « Ce n’est qu’un début ! », promet le ministre de la Santé

Publié le 11 mars 2022
Par Francois Pouzaud
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Mercredi 9 mars, le jour même de la signature de la nouvelle convention nationale pharmaceutique entre les syndicats pharmaceutiques, la Caisse nationale de l’Assurance maladie (Cnam) et l’Union nationale des organismes colmplémentaires d’assurance maladie (Unocam), Olivier Véran, ministre de la Santé, a adressé une lettre de félicitations aux représentants syndicaux des pharmaciens titulaires, soulignant les différentes avancées et évolutions notables du métier, l’élargissement des compétences du pharmacien en matière de prévention et d’accès aux soins auxquels ces négociations conventionnelles sont parvenues. Plus lisible que la précédente, cette convention permet de tracer l’itinéraire à suivre sur la carte routière des pharmaciens pour cinq ans, avec des étapes dont la première est déjà fixée en 2023, suite au report des évolutions économiques afin de mieux apprécier la situation des officines hors Covid-19.

Cette convention n’est pas une fin en soi !

Thomas Fatôme, directeur général de la Cnam, a lui aussi précisé en conférence de presse que les partenaires conventionnels « ont identifié un certain nombre de priorités et ont construit un programme de travail sur des sujets déjà identifiés dans la convention », tels que l’accompagnement des patients diabétiques, l’amélioration de l’observance, le suivi des patients avec un traitement par opioïde… Par ailleurs, « les missions qui vont être mises en place seront amenées à évoluer tout au long de la vie conventionnelle afin de renforcer le rôle du pharmacien », assure encore le directeur général de la Cnam. Rien n’est donc figé. Par exemple, sur la dispensation à domicile qui ne pourra s’effectuer que dans le cadre des différents parcours « Prado » de sortie d’hospitalisation, « le dispositif pourra évoluer et nous verrons s’il faut aller plus loin pour répondre à des besoins de patients », a-t-il fait savoir. Le ministre de la Santé ne dit pas autre chose dans son courrier à propos d’une autre nouvelle mission, la dispensation à l’unité : « L’introduction d’un mécanisme incitatif à la dispensation des médicaments à l’unité est une première étape importante dans l’appropriation de ce nouveau dispositif par les pharmaciens ».

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