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- Convention nationale pharmaceutique : la question de la Rosp sur les biosimilaires empêchera-t-elle la FSPF de signer ?
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© Getty Images/iStockphoto
Convention nationale pharmaceutique : la question de la Rosp sur les biosimilaires empêchera-t-elle la FSPF de signer ?
Une rémunération sur objectifs de santé publique (Rosp) sur les biosimilaires est nécessaire pour « rééquilibrer les comptes des officines et préserver le maillage territorial », a affirmé ce matin encore Pierre-Olivier Variot, le président de l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO). Il espère que son syndicat et la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF) joindront leurs forces pour inscrire ce dispositif dans la convention pharmaceutique 2024, alors que la réponse du ministre délégué en charge de la santé et de la prévention, Frédéric Valletoux, tarde à venir.
Après la réunion du mercredi 5 juin avec Frédéric Valletoux, son engagement écrit sur les biosimilaires était attendu par l’Union des syndicats de pharmaciens d’officine (USPO). Ce courrier est arrivé le matin du vendredi 7 juin : « Le ministre s’y engage à publier dans les prochaines semaines un arrêté sur l’équilibrage des marges. Concernant les remises commerciales sur les biosimilaires, des discussions rassembleront la profession et les ministères de la Santé et de l’Economie dans le cadre du projet de loi de financement de la sécurité sociale (PLFSS) pour 2025 », résume Jérôme Koenig, directeur général de l’USPO. Si Pierre-Olivier Variot est satisfait de ces dispositions, il regrette cependant « qu’il n’y ait strictement rien dans ce courrier sur la Rosp biosimilaires,.Nous souhaitons qu’une partie des économies engendrées par la substitution des biosimilaires, un milliard d’euros en moyenne chaque année durant les trois prochaines années, nous soit reversée sous forme de Rosp, comme cela se fait pour les génériques ».
Une Rosp sur les biosimilaires, sinon rien !
Vendus 30 % moins cher que les médicaments de référence, les biosimilaires représentent une manne sous exploitée d’Lovenox, qui est l’une des molécules les plus simples à substituer, ne l’est qu’à hauteur de 14 ou 15 %, alors que nous ne devrions pas être en dessous de 85 % aujourd’hui. Pour que ça fonctionne, la substitution doit être aux mains des pharmaciens », assure le président de l’USPO. Pierre-Olivier Variot a l’intention de relancer rapidement le cabinet de Frédéric Valletoux pour savoir si une Rosp est toujours à l’étude ou si le courrier adressé ce matin au syndicat est une fin de non-recevoir. « J’espère que la FSPF sera à nos côtés pour la négocier. Si on se montre unis, on aura cette Rosp, c’est une certitude ». Samedi 8 juin, lors du Congrès national des pharmaciens à Deauville, le président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF), Philippe Besset, annoncera la décision de son conseil d’administration quant à la signature de l’avenant économique.
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