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Convention: Daniel Lenoir n’oublie pas les pharmaciens

Publié le 9 novembre 2002
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Les pharmaciens devront signer une convention avec l’Assurance maladie « dès que possible », a reprécisé Daniel Lenoir, président de la CNAM (photo), la semaine dernière lors d’une soirée débat de l’Association des cadres de l’industrie pharmaceutique. « La convention est la pierre angulaire d’un système d’assurance maladie, a-t-il rappelé au cours du débat, évoquant toutes les professions de santé. La seule solution pour exprimer la responsabilité partagée, c’est le contrat qui engage collectivement et individuellement. » Pour le directeur de la CNAM, l’accord signé le 5 juin avec les médecins « est emblématique de ce que l’on peut faire », les professionnels et l’assurance maladie devant être « coresponsables » de l’optimisation des soins. De plus, il estime qu’il faudra arriver à terme à systématiquement mettre en place des « protocoles de référence », des guides de bonne pratique. « On peut trouver des référence opérationnelles sur tout, même si cela est beaucoup plus facile dans certains domaines. »

Reste donc aux officinaux à trouver leur place dans ce système conventionnel. Aucun calendrier n’est fixé mais le début des travaux sur une convention élargie ne tarderont pas, sans doute après les résultats de l’enquête de représentativité des syndicats de pharmaciens début 2003 (voir ci-dessus). Une fois conventionnée, la profession intégrera de fait l’accord-cadre interprofessionnel actuellement en négociation (voir p. 17), et, « accessoirement », deviendra « officiellement » une profession de santé pour l’Assurance maladie !

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