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Conflits d’intérêt dans la santé : un appel à une « opération mains propres »
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Lors d’une conférence de presse, lundi 5 janvier, un collectif essentiellement constitué de parlementaires écologistes a appelé à une opération « mains propres sur la santé » pour en finir avec les conflits d’intérêts et pour réviser la politique du médicament.
« Notre République est victime d’une profonde crise démocratique et sapée par la généralisation de la corruption qui met en péril notre Etat de droit. Ce phénomène se nourrit notamment de la banalisation des conflits d’intérêts, du lobbying institutionnel des multinationales et de la faiblesse des moyens de contrôle démocratique dans l’exécution des politiques publiques », estime le collectif réuni autour de la députée européenne Michèle Rivasi et du pharmacien et lanceur d’alerte Serge Rader. Il réunit notamment la pneumologue Irène Frachon, la députée européenne Eva Joly, le médecin Philippe Even.
Les signataires pointent notamment les collusions entre l’Etat et les industriels concernant le prix des médicaments. « Les laboratoires gonflent les chiffres en y incluant les dépenses de lobbying, de marketing, de communication et tout ce qui entretient le système de désinformation : les visites médicales, la formation médicale continue, le sponsoring de la presse médicale, d’associations… », estiment les signataires.
« Notre République est victime d’une profonde crise démocratique et sapée par la généralisation de la corruption qui met en péril notre Etat de droit. Ce phénomène se nourrit notamment de la banalisation des conflits d’intérêts, du lobbying institutionnel des multinationales et de la faiblesse des moyens de contrôle démocratique dans l’exécution des politiques publiques », estime le collectif réuni autour de la députée européenne Michèle Rivasi et du pharmacien et lanceur d’alerte Serge Rader. Il réunit notamment la pneumologue Irène Frachon, la députée européenne Eva Joly, le médecin Philippe Even.
Les signataires pointent notamment les collusions entre l’Etat et les industriels concernant le prix des médicaments. « Les laboratoires gonflent les chiffres en y incluant les dépenses de lobbying, de marketing, de communication et tout ce qui entretient le système de désinformation : les visites médicales, la formation médicale continue, le sponsoring de la presse médicale, d’associations… », estiment les signataires.
Ils rappellent par ailleurs que depuis Claude Evin, « tous les ministres de la Santé ont eu des liens soit antérieurs, soit postérieurs à leur exercice de la fonction avec l’industrie pharmaceutique ».
Le collectif réclame donc une opération « coup de poing », telle qu’elle a été menée en Italie entre 1982 et 1992. Elle avait abouti à des enquêtes et condamnations touchant experts et leaders d’opinion.
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