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Choisir son camp

Publié le 17 novembre 2001
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Qui sont ces gens que la démocratie dérange ? Qui sont ceux qui […] agitent leur épouvantail et profèrent quelques menaces ? […] Je m’étonne que des personnes responsables et élues par leurs confrères départementaux se permettent d’agir de la sorte à l’encontre de Bernard Capdeville que l’on accuse de non-respect de la démocratie alors qu’il consulte à chaque fois que nécessaire l’assemblée des présidents et s’en remet à la décision de la majorité.

Est-ce que ces présidents de la minorité représentent parfaitement leur base ?

Est-ce bien sérieux de se faire donner des leçons par des gens qui ne respectent pas chez eux, dans leur département, les règles élémentaires que sont la transparence des informations nationales et officielles […]. Ces informations officielles expliquent dans tous les cas le pourquoi de telle ou telle décision. Cette info existe, encore faut-il qu’elle soit diffusée, qu’elle ne soit pas empêchée à la source par les présidents de ces mêmes départements.

Est-ce cela la démocratie ?

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Que savez-vous de l’APLUS, une association et non un syndicat officiel ? Une association dont les fondateurs sont des déçus de la non-élection de madame Marie-José Augé-Caumon il y a 6 ans et encore il y a 3 ans. L’APLUS est née en Ile-de-France de l’action de syndicats parisiens dont la représentativité officielle (chiffres disponibles à la Fédération au regard des cotisations versées) ne dépasse pas la moyenne de 5 à 10 % et pour certains 3 à 4 %.

Les grands perdants de ces divisions restent toujours les mêmes ; paradoxalement, ce sont ceux que nous sommes appelés à représenter. C’est étonnant de la part de présidents élus. Qu’en pensent leurs adhérents ?

Chers confrères des départements concernés, posez-vous des questions : Qui donc est celui qui nous représente ? Qu’a-t-il fait des informations que nous aurions dû recevoir ? Est-il représentatif dans le département ?

Vers un nouveau syndicat ? Interrogez-vous aussi sur les motivations de ceux qui s’agitent au moment d’élection nationale et surtout ne vous trompez pas de camp.

NdlR : président du Syndicat des pharmaciens de la Loire-Atlantique