Ces pharmaciens qui officient hors du comptoir

Publié le 24 janvier 2014
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Quand en 2010 Jérôme Sicard décide de s’installer après avoir travaillé 12 ans dans l’industrie, ce n’est pas pour tenir une ‘pharmacie de papa’. Aujourd’hui, il est souvent à l’officine mais il en sort aussi pour être utile autrement. Bientôt quarantenaire malgré ses faux airs d’étudiant, l’officinal rencontre régulièrement des patients cancéreux à la permanence de son association, tenue en ville. Il s’active également pour faire travailler ensemble les professionnels qui gravitent autour de ces malades.
Avant d’acheter une officine, il décroche deux DU, en oncologie, et en éducation thérapeutique. En 2011, il rédige dans « Le Journal de la pharmacie Clinique » un article intitulé « Réflexion autour de la création d’un maillage officinal à orientation cancérologie en Champagne-Ardenne ». Ce texte constituera l’acte fondateur de sa pratique actuelle de pharmacien. Dans la foulée en 2012, il fonde l’association « Regards Croisés ». Son but : mettre en relation les patients atteints de cancer avec tous les professionnels dont ils ont besoin, du coiffeur au kinésithérapeute en passant par le nutritionniste. Depuis, Jérôme Sicard assure à tour de rôle la permanence du mardi après-midi, dans un local prêté par la mairie. Il y reçoit les patients. Pas question de s’afficher en tant que titulaire de la Pharmacie Principale à Châlons-en-Champagne (51). Il y est en tant que professionnel spécialiste. Et bénévole, comme les autres adhérents.

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À lire dans Pharmacien Manager n°134 de Février 2014

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