- Accueil ›
- Profession ›
- Socioprofessionnel ›
- Céline de Putter : « Etre pharmacienne accroît ma crédibilité en tant qu’aromathérapeute »
Céline de Putter : « Etre pharmacienne accroît ma crédibilité en tant qu’aromathérapeute »
Céline de Putter a toujours été attirée par les pratiques complémentaire naturelles. Après avoir suivi une formation en aromathérapie, elle a décidé d’ouvrir une « consultation » à Elbeuf, en Seine-Maritime. Une activité qu’elle mène en complément de son exercice officinal.

Je réfute le terme de « médecine douce » pour l’aromathérapie, car elle n’est pas sans danger. La formation est primordiale. Voilà pourquoi j’ai suivi le cursus de l’Institut de formation en médecines douces (IFMD) de Petit-Quevilly, à raison de deux jours par mois durant un an. Sans compter le travail personnel à réaliser. Je vais également effectuer un stage dans un Ehpad et je prépare actuellement un mémoire pour achever ma formation. En mai, dès la fin des cours, j’ai décidé d’ouvrir une consultation en aromathérapie. Je travaille dans un pôle de thérapeutes qui regroupe une quinzaine de professionnels : acupuncteurs, ostéopathes, sophrologues, psychologues… Je reçois les patients un jour par semaine. Lors de la consultation, je fais le point avec eux sur leurs problèmes, le diagnostic posé par le médecin et je leur conseille des huiles essentielles en fonction de leurs pathologies et de leur personne, car l’aromathérapie doit être adaptée à chaque individu. Je leur explique comment utiliser les huiles essentielles et, si je préconise un mélange d’huiles, je leur montre comment procéder. Je leur donne aussi à sentir les huiles. C’est important qu’ils apprécient la senteur, sinon ils ne l’utiliseront pas. Je les informe également sur les risques. Le tout pour 45 euros. Le fait d’être pharmacienne me permet de faire attention aux inter-actions possibles avec leur traitement médicamenteux. Cela me permet aussi d’être plus crédible. Ma prestation dure environ une heure. Je ne vends pas d’huiles essentielles, aussi j’oriente vers les pharmacies pour en acheter. Quant à mon travail en officine où j’exerce un jour par semaine, il n’a pas changé, même si l’on fait appel à moi pour conseiller un patient ou pour répondre à ses questions dans ce domaine. Il est évident que mon activité de pharmacienne et celle d’aromathérapeute sont complémentaires et mener en parallèle ces deux activités me convient. ■
2005 : obtention du diplôme d’Etat de docteur en pharmacie et du diplôme d’études spécialisées.
2007-2013 : cadre médicotechnique à l’Etablissement français du sang (EFS).
2016 : réorientation en pharmacie d’officine.
2017-2018 : formation en aromathérapie à l’IFMD (Le Petit-Quevilly, Seine-Maritime).
MAI 2018 : ouverture d’une « consultation » en aromathérapie.
- Economie officinale : les pharmaciens obligés de rogner sur leur rémunération
- Grille des salaires pour les pharmacies d’officine
- Explosion des défaillances en Nouvelle-Aquitaine, Pays de la Loire et Occitanie
- La carte Vitale numérique, ce n’est pas pour tout suite
- [VIDÉO] Financiarisation de l’officine : « Le pharmacien doit rester maître de son exercice »
- [VIDÉO] Arielle Bonnefoy : « Le DPC est encore trop méconnu chez les préparateurs »
- [VIDÉO] Le service de livraison en ligne : « Ma pharmacie en France » disponible dès juin
- [VIDÉO] Négociations, augmentations, ancienneté… Tout savoir sur les salaires à l’officine
- [VIDÉO] 3 questions à Patrice Marteil, responsable des partenariats Interfimo
- [VIDÉO] Quand vas-tu mettre des paillettes dans ma trésorerie, toi le comptable ?
![[VIDÉO] Arielle Bonnefoy : « Le DPC est encore trop méconnu chez les préparateurs »](https://www.lemoniteurdespharmacies.fr/wp-content/uploads/2025/03/bonnefoy-dpc-680x320.png)
![[VIDÉO] Le service de livraison en ligne : « Ma pharmacie en France » disponible dès juin](https://www.lemoniteurdespharmacies.fr/wp-content/uploads/2025/03/grollaud-sans-680x320.png)