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YVES MICHIELS, Longvic (Côte-d’Or)
Je ne suis pas prêt à suivre le mot d’ordre de grève de la substitution car je ne retrouverai jamais après une interruption le taux auquel je suis parvenu au prix de beaucoup de temps et d’efforts. J’exerce dans un secteur qui rencontre énormément de résistance aux génériques de la part des patients comme des médecins. Je me sens néanmoins solidaire à l’égard des confrères en difficulté qui attendent impatiemment une ouverture des discussions sur une revalorisation de notre marge. Mais, pour pouvoir réclamer de l’argent à Roselyne Bachelot, les pharmaciens doivent être en mesure de prouver par A + B ce qu’ils peuvent apporter de plus. S’investir dans de nouveaux rôles et développer des services axés vers une meilleure prise en charge des patients apporte déjà en partie des réponses à nos maux économiques.
BERTRAND GOSSELIN, Faches-Thumesnil (Nord)
Arrêter la substitution ? Pour que cette action soit visible et ait un écho médiatique, il est essentiel que tous les pharmaciens jouent le jeu et expliquent aux gens que la pharmacie n’est plus un eldorado. Mais ne perdons pas de vue que ce moyen de pression est dirigé contre l’Assurance maladie et non pas contre le décideur, et qu’il pénalise financièrement les pharmaciens, en particulier les jeunes qui remboursent leur officine. De plus, ce coup d’arrêt sur la substitution n’est pas forcément un bon signal à envoyer à la patientèle, dans une période où son acceptation du générique recule.
JEAN-MICHEL POMIES, Muret (Haute-Garonne)
A défaut de pouvoir mener une grève des gardes ou du tiers payant, car trop impopulaire, un boycott des génériques ne devrait pas manquer de faire réagir la tutelle. Le forum des Pharmaciens en colère est complètement dans son rôle d’aiguillon. L’heure est venue de commencer à montrer les dents. Mais il ne faut pas que cette action vienne parasiter le travail des syndicats. Elle ne peut être que complémentaire et s’inscrire dans un mouvement plus dur si les discussions avec le ministère de la Santé restent bloquées. Par conséquent, j’attendrai l’aval de mon syndicat avant de faire la grève de la substitution. Autre problème : les pharmaciens sont engagés dans l’accord « tiers payant contre génériques ». Ne risque-t-on pas de subir des représailles ?
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