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ce que vous en pensez
Simone Laleix, Saint-Priest (Rhône)
Le président de la République brûle d’envie de casser le monopole, de concentrer le réseau. Il espère récupérer l’argent qui stagne dans les pesanteurs des professions administrées. Nous risquons de passer d’un monopole de lieu (l’officine) à un monopole de délivrance (du pharmacien). Si en plus l’ouverture du capital se concrétise, le marché sera tenu par des structures capitalistiques organisées sur tous les services à la population. Ces puissantes « cliniques du médicament » négocieront des prix extrêmement bas auprès des laboratoires.
Martine Nouyrit, Jallais (Maine-et-Loire)
C’est inéluctable, la GMS lorgne depuis longtemps sur le médicament. La première année, elle demandera aux laboratoires quels prix ils peuvent lui consentir, la deuxième année, elle dictera ses conditions et, la troisième, elle fera fabriquer ses médicaments à l’étranger. Comme toujours, l’officine s’adaptera mais il ne faudra pas lui demander plus de qualité, de prévention… Le dossier pharmaceutique n’aura de valeur que si les gens se servent chez nous. Leclerc veut le médicament mais ne mettra pas de moyens sur le dossier pharmaceutique. C’est toute l’ambiguïté du moment, entre une société qui veut la sécurité sanitaire – ce qui a un coût – et l’ultralibéralisme de nos gouvernants qui risque de casser emplois et service de proximité.
Philippe Berthelot, Charleville-Mézières (Ardennes)
En relisant le discours de Roselyne Bachelot au congrès de Saint-Malo, je suis confiant : la balance reste en faveur du maintien du monopole. Notre ministre nous demande d’être convaincants pour justifier le monopole. Ce n’est pas un « oui » franc et massif mais du donnant-donnant. La technicité est de plus en plus présente dans notre société qui réclame dans le même temps plus de sécurité sanitaire. Je ne vois pas comment l’on pourrait valoriser le passage du médicament en GMS sur le seul critère économique. Cela ne va pas dans le sens de l’histoire.
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