Ce qu’attendent les étudiants en pharma du nouveau gouvernement

Dans un communiqué diffusé le 25 septembre, l’Association nationale des étudiants en pharmacie de France (Anepf), composée d’un bureau national de 27 membres et comptant dans son réseau 30 000 étudiants, appelle le nouveau gouvernement à reprendre les travaux sur l’aboutissement de la réforme du 3^e cycle des études pharmaceutiques (R3C). Après 8 ans de mobilisation, on n’en attendait pas moins…

Ils veulent aussi voir évoluer la PASS/LAS*, rappelant l’intérêt, à leurs yeux, de leur contribution Licence Santé. Objectif : pallier les manques de la Réforme d’entrée dans les études de santé (REES) de 2020. L’Anepf et la Fédération des associations générales étudiantes (Fage) dénoncent sans relâche un manque de lisibilité de la réforme. « Les étudiants et leurs parents ont du mal à comprendre les enjeux et les débouchés entre PASS et LAS. Ils ne savent pas comment se rediriger en cas d’échec. Cela crée des situations anxiogènes tout au long de l’année », notait en avril Nicolas Savic, alors porte-parole de l’Anepf. Autre problème pointé par les étudiants : les évaluations reposant toujours sur du bachotage. Voilà entre autres pourquoi les associations étudiantes réclament une voie unique d’entrée dans les études de santé composée d’une licence, et harmonisée sur l’ensemble du territoire pour permettre une poursuite d’études dans l‘une des filières MMOPK (maïeutique, médecine, odontologie, pharmacie, kinésithérapie) ou non.

Qui dit étude dit aussi accès aux études : le parcours des étudiants en situation de handicap dans les études de santé est donc lui aussi un enjeu pour l’Anepf. « Dans notre secteur, la prise en charge devrait être exemplaire, elle est problématique », pointait l’Anepf dans un entretien accordé au Moniteur des pharmacies en février 2024.

* Parcours d’accès spécifique santé (PASS) et licence « accès santé » (LAS)