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Bons points et images

Publié le 11 décembre 2021
Par Laurent Lefort
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On vous a peut-être demandé votre avis, au même titre que les médecins généralistes et hospitaliers, le grand public, les élus ou encore les salariés de l’industrie pharmaceutique. Car il s’agit bien d’elle, l’industrie pharmaceutique, à laquelle Ipsos* s’est intéressé. Grâce au rôle prépondérant qu’elle joue dans la lutte contre la pandémie, les indicateurs de confiance dans le secteur pharmaceutique (+ 10 points en deux ans auprès du grand public), tout comme vis-à-vis du médicament (75 % chez les patients) et du vaccin en général (80 % d’avis favorable) sont en hausse et de nature à conférer une belle immunité à l’image des laboratoires. Juste avant l’élection présidentielle, ce n’est jamais de mauvais augure. Cette confiance n’occulte pas d’autres enjeux de réputation à long terme comme la lutte contre les pénuries de médicaments (sujet sur lequel les pharmaciens interrogés se montrent vigilants) et la souveraineté sanitaire de la France, préoccupation révélée par le Covid-19. Pour près de 80 % des différentes parties prenantes, la crise a été synonyme de prise de conscience de la dépendance de la France vis-à-vis des autres Etats pour son approvisionnement en médicaments. Ainsi, seuls 28 % des Français et 32 % des élus pensent que notre pays investit suffisamment dans le secteur du médicament pour faire face à une éventuelle prochaine crise sanitaire. Un doute que partagent à 67 % les pharmaciens. N’y a-t-il pas là matière à constituer une belle profession de foi ?

* Etude menée en septembre et en octobre 2021 auprès de 193 médecins généralistes, 203 médecins spécialistes hospitaliers, 203 pharmaciens d’officines, 2 000 personnes représentatives du grand public, 211 élus nationaux et locaux, 1 017 collaborateurs du secteur.

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