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Bonjour les dégâts !

Publié le 3 novembre 2001
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Alors là bravo, bravo, bravo. J’ouvre Le Moniteur en page 6 du n° 2416 du 20 octobre 2001, je tombe sur un courrier [« Deux syndicats, c’est suffisant » de Didier Vieilly] […] dédié au lyrisme et à l’imagerie populaire. Aussi, et toutes affaires cessantes, je tiens à te féliciter mon cher Didier pour cette oeuvre. On reconnaît bien là la patte du zélé serviteur du syndicat du Rhône, la tête remplie de rêves infantiles. Ta modestie t’a fait oublier ta responsabilité de vice-président du département du Rhône dans ta signature, mais cela aurait sans doute transformé le lyrisme en un début de campagne électorale pour Bernard Capdeville qui était encore à Lyon à tes côtés le 25 septembre dernier afin de communiquer avec l’un de ses derniers bastions en région Rhône-Alpes, offrir poste au national et bon point de bonne conduite. Le pompon, toujours le pompon !…

[…] Plus sérieusement, deux syndicats oui et je l’espère, car pour l’instant je n’en compte qu’un, avec en plus une aimable association dont la politique ne s’apparente plus depuis bien longtemps à celle d’un syndicat digne de ce nom : c’est-à-dire une entité apte à défendre l’intérêt du plus grand nombre de confrères sans fatalement obéir au doigt et à l’oeil à un gouvernement trop content de cette collaboration tranquille, calme et providentielle.

Il est donc grand temps de passer à l’action et de combler un vide certain dans le paysage officinal. Mes confrères et amis lyonnais (si j’en crois les nombreux courriers et appels que j’ai de leur part depuis quelques semaines en direct de ma ville natale) sont comme nous tous, ils en ont ras-le-bol de la situation actuelle et à venir, car le coup du « on aurait pu nous prendre 3,50 F par boîte et nous avons réussi à ne donner que 1,20 F », ils connaissent, comme les 22 500 confrères français, et si d’aventure un syndicat digne de ce nom doté d’une monture suffisante se levait et s’opposait, ils en seraient ravis, ou alors je n’ai pas compris le film.

Sur ces bonnes paroles je souhaite que tu sois aussi perspicace et volontaire sur l’entité régionale Rhône-Alpes avec un aussi fort désir de rassemblement et de force par le nombre que pour la Fédération nationale, car là encore UNE Fédération régionale c’est suffisant…, ensuite tu déclines ton article sur le mode régional sans rien y changer. Nous pourrons alors une fois rassemblés, ensemble proclamer : Didier y était, Vieilly en fut. (…)

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