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Biosimilaires : une révolution sur les remises ?
« Tout se passe bien pour cet article », se réjouit Philippe Besset, président de la Fédération des syndicats pharmaceutiques de France (FSPF). L’amendement permettant au pharmacien de bénéficier de remises sur ses achats de biosimilaires et hybrides figure bien dans la nouvelle version du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2025. Le texte sera examiné par la Commission des affaires sociales du Sénat à partir du 12 novembre, en séance plénière la semaine du 18, puis en commission mixte paritaire Assemblée nationale/Sénat, pour une promulgation avant le 31 décembre.
De la loi aux négociations
« Une fois la loi adoptée, il y aura une période de négociations entre l’État, les syndicats de pharmaciens, les acteurs de la distribution et les fabricants de médicaments référents et biosimilaires », annonce Philippe Besset. Les différents acteurs devront s’entendre sur le taux de remise maximal, dans la limite de 50 % (contre 40 % pour les génériques aujourd’hui), ainsi que sur les conditions et les méthodes de substitution par le pharmacien. Une liste de médicaments non substituables devrait être établie « en janvier ou en février », selon Philippe Besset, qui estime que les négociations devraient durer « 3 à 6 mois ».
Pour l’instant, la substitution de biosimilaires par le pharmacien, inscrite dans la loi de financement de la Sécurité sociale de 2022, est autorisée pour trois groupes : le filgrastim (Neupogen), le pegfilgrastim (Neulasta) et depuis quelques jours, le ranibizumab (Lucentis), selon un arrêté du 31 octobre publié au Journal officiel du 3 novembre 2024.
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