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Biosimilaires : gens pour, gens contre

Publié le 25 octobre 2019
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Le président de France Assos Santé, Gérard Raymond, a fait savoir le 19 octobre au Congrès national des pharmaciens, à Bordeaux (Gironde), qu’il soutenait, «   en tant qu’ancien président   » de la Fédération française des diabétiques, la possibilité de substituer les biosimilaires en officine. Le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2020 prévoit de supprimer cette possibilité. Notons toutefois qu’introduite par la LFSS de 2014, elle n’a jamais été suivie d’un décret d’application. Toujours est-il que la prise de position de Gérard Raymond va à l’encontre de celle d’autres associations dont France Psoriasis, la Ligue française contre la sclérose en plaques ou encore l’Association nationale de défense contre l’arthrite rhumatoïde (Andar). Présent lors de la conférence, le président du Leem (Les entreprises du médicament), Frédéric Collet, a pour sa part estimé qu’il ne fallait pas «   aller trop vite   » sur les biosimilaires. «   Il faut qu’on apprenne de l’expérience des génériques : l’une des raisons pour laquelle le générique est sous-développé en France est liée à une question de confiance.   »

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