Avenir de la pharmacie : comment les étudiants voient le métier

L’Association nationale des étudiants en pharmacie de France (ANEPF) a diffusé ce lundi 23 janvier son Livre blanc sur l’avenir de la profession de pharmacien.

En dix pages, le document propose les réflexions des étudiants en pharmacie sur les différents aspects du métier officinal : nouvelles missions, modèle économique, interprofessionnalité, communication et agencement.

Les étudiants positionnent clairement le pharmacien d’officine comme un prestataire de services, notamment chargé d’accompagner ses patients et clients dans la réalisation de tests de diagnostic. La vaccination par le pharmacien est un thème central pour l’ANEPF, et au-delà de la grippe.

Un pharmacien clinicien, qui pourrait prolonger une ordonnance, prescrire des analyses de laboratoire ou encore ajuster l’ordonnance d’un prescripteur, est appelé de ses vœux par l’association étudiante.

Sur le volet économique, l’ANEPF considère que « l’âge d’or » de la rémunération à la marge est révolu. « Cette rémunération est en désaccord avec nos valeurs et avec l’exercice qu’on nous enseigne », estime-t-elle, optant pour une rémunération à l’acte pharmaceutique.

Concernant la communication, l’ANEPF préconise d’utiliser les réseaux sociaux « avec parcimonie et de les réserver aux messages de prévention de santé publique ».

Le Livre blanc de l’ANEPF a vocation à être remis à jour régulièrement, en fonction de l’actualité et des aspirations des étudiants, indique Anthony Mascle, président de l’association.
Ces éléments sont transmis à des représentants politiques et des syndicats de pharmaciens. « Ils peuvent s’appuyer dessus pour valoriser leurs positions lors des prochaines négociations conventionnelles, pour montrer ce à quoi aspirent les futurs pharmaciens. »