Assistants d’écoute : le Conseil d’Etat confirme la vente en officine

© Le Conseil d’Etat confirme la possibilité pour les pharmacies d’officine de vendre des assistants d’écoute

Assistants d’écoute : le Conseil d’Etat confirme la vente en officine

Publié le 30 juin 2016
Par Matthieu Vandendriessche
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Le Conseil d’Etat, dans une décision rendue le mercredi 29 juin, s’est prononcé en faveur de la vente d’assistants d’écoute en officine.

La haute juridiction administrative avait été saisie par l’Unsaf, syndicat d’audioprothésistes et le CNA (Collège national d’audioprothèse), suite à l’arrêté du ministère de la Santé du 13 août 2014 qui ajoute ces appareils sur la liste des articles dont la vente peut être proposée en pharmacie, à condition qu’ils disposent du statut de dispositif médical. La requête des audioprothésistes visait en particulier l’entreprise Sonalto, commercialisant l’assistant d’écoute Octave, créée en 2010 et intégrée en juin 2015 au groupe Urgo.

Dans sa décision, le Conseil d’Etat rappelle que les assistants d’écoute ne sont pas des aides auditives, qui restent du ressort des audioprothésistes.

Dans un communiqué en date du 30 juin, Urgo considère la décision du Conseil d’Etat comme la confirmation de son analyse du marché de l’appareillage auditif. « La solution Sonalto convient à 80 % des personnes souffrant de pertes auditives », souligne Urgo.

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Sonalto revendique une présence dans 5 000 officines, avec un assistant d’écoute proposé au prix de vente moyen de 299 euros.