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Alain Richoux : passion jazz

Publié le 13 octobre 2001
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A la scène Marcus Noë, à la ville Alain Richoux, titulaire à La Varenne dans le Val-de-Marne. Le 8 octobre dernier, Marcus Noë a sorti son premier album. Du Jazz chanté. Des accords à la Michel Legrand, des tonalités toniques à la Nougaro, des textes ciselés toujours, engagés parfois.

Sur l’album, Alain Richoux fait tout ou presque : musiques, textes, guitares et chants. « C’est l’aboutissement de trente ans de passion », dit-il. Né en 1948, il croise sa première guitare en 1960. Autodidacte, il commence à travailler l’instrument, à plat sur ses genoux, restituant à l’oreille les accords des Beatles. La musique ne le lâchera plus. Etudiant en pharmacie à Montpellier, « parce qu’il fallait bien faire quelque chose et que mes parents me voyaient mal en saltimbanque », il s’aguerrit et joue dans des petits orchestres de jazz.

Monté à Paris, il est assistant à mi-temps. Le futur Marcus Noë profite du temps qui lui reste pour étudier quelques fondements théoriques dans une école de jazz et jouer en semi-professionnel dans les caves de la capitale.

En 1983, rupture. Installation en officine. « Le choc a été brutal. J’ai arrêté toute activité musicale pendant cinq ans. Mais la musique est un virus qui ne disparaît jamais, et lorsque les choses se sont stabilisées à l’officine, j’ai repris ma guitare. »

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En 1998, il décide d’écrire ses propres textes et de les chanter. D’où la naissance de ce premier album qu’il a mis un an à préparer. « Pendant tout ce temps, j’ai mis mon métier de pharmacien entre parenthèses. Je n’ai travaillé que quelques heures par semaine. Et si cet album veut bien marcher un peu, je crois que je sauterai le pas. Je vends ma pharmacie. Cela fait quinze ans que j’hésite. » Cette fois sera peut-être la bonne.