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À l’ère des biosimilaires

Publié le 9 novembre 2024 | modifié le 3 janvier 2025
Par Audrey Chaussalet
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Puisque l’Assemblée nationale n’a pas eu le temps d’adopter le projet de loi de financement de la Sécurité sociale pour l’année 2025, celui-ci sera présenté aux sénateurs dans sa version initiale, enrichie des amendements choisis par le gouvernement. Quatre d’entre eux visent à encadrer les remises sur les biosimilaires et leur substitution. C’est la preuve d’une volonté partagée entre le gouvernement et la profession d’y parvenir. Le premier trouve sa motivation dans la manne d’économies potentielles que la substitution des hybrides et des biosimilaires pourrait représenter, soit 280 millions d’euros selon le Gemme. Tandis que, du côté des pharmaciens, cette mission pourrait s’avérer salvatrice pour l’économie officinale. Tout dépendra du niveau de remise qui sera attribué à chaque molécule et du nombre de molécules substituables. « Les biosimilaires seront les génériques de demain », a promis Frédéric Valletoux, ex-ministre de la Santé et de la Prévention. Reste encore à déterminer si le gain pour le pharmacien sera exactement pareil. 

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