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500 millions d’économie sur l’officine

Publié le 8 juillet 2011
Par Marie Luginsland
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Le 30 juin, le Parlement grec a adopté un nouveau plan d’austérité afin d’économiser 28,4 milliards d’euros d’ici à 2015. Ce qui a permis de débloquer 12 Mds€ (8,7 Mds€ de l’Europe et 3,3 Mds€ du FMI). Au programme : réduction draconienne des dépenses, hausse des impôts et privatisations. « Il est difficile de savoir dans une telle situation combien d’entre nous restera », confie Dimitris Karageorgiou, secrétaire général de la PPA (Panhellenic pharmaceutical association), l’association grecque des pharmaciens.

Des pharmacies privilégiées

Ce n’est pas la première fois que la profession figure sur la liste des économies budgétaires qu’Athènes doit absolument réaliser pour satisfaire aux exigences de Bruxelles. A plusieurs reprises, les pharmaciens (1 officine pour 1 000 ha) ont été pointés du doigt par l’Europe.

Il est vrai que, jusqu’à la crise, ils faisaient figure de privilégiés : des marges de 22,8 % et des horaires d’ouverture plus que fantaisistes et n’excédant pas 50 heures par semaine. Les difficultés économiques du pays ont mis fin à ces conditions. Certaines officines, n’étant plus remboursées par les caisses d’Assurance maladie en faillite, sont menacées d’insolvabilité. Malgré la contestation, le ministère de la Santé doit économiser en coopération avec le ministère des Finances 2 milliards d’euros sur le médicament d’ici à la fin de l’année, dont 500 millions auprès des officines.

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