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Se confronter aux patients dès les études : la bonne idée de France Assos Santé
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Se confronter aux patients dès les études : la bonne idée de France Assos Santé

Publié le 23 août 2024
Par Audrey Chaussalet
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France Assos Santé s’appuie sur les associations des étudiants en pharmacie et en médecine pour développer le relationnel entre patients et futurs professionnels de la santé dès les bancs de la fac.

Dans le prolongement du rapport sur les patients partenaires et la participation des patients à la formation initiale des médecins publié en début d’année par la Direction générale de l’offre de soins (DGOS), l’association France Assos Santé a rédigé cet été deux livrets pratiques à destination de l’Association nationale des étudiants en médecine de France (Anemf) et de l’Association nationale des étudiants en pharmacie de France (Anepf). L’objectif de ces deux documents est d’inciter les représentants étudiants élus et associatifs à argumenter auprès des doyens de facultés et des enseignants sur les bienfaits pour les futurs pharmaciens d’échanger avec des malades chroniques autour d’une situation vécue. En intervenant davantage dans les cours magistraux ou dans des ateliers, et pas seulement en dernière année, « les étudiants sont mieux à même de comprendre les attentes du patient vis-à-vis de leur pharmacien », affirme Eyal, une malade chronique de 19 ans, qui a témoigné l’année dernière face à un parterre d’étudiants en pharmacie. « Si la démarche existe déjà dans certaines facultés, notamment à Lille (Nord) et Angers (Maine-et-Loire), le rôle de l’Anepf sera de la démocratiser partout en France en évoquant les diverses possibilités auprès des doyens de faculté et les enseignants », explique Théo Revelle, fraîchement élu vice-président de l’Anepf en charge de l’enseignement supérieur. L’idée est aussi d’insuffler les bonnes méthodes pour réaliser les bilans de prévention et les entretiens thérapeutiques et de sensibiliser les futurs professionnels de santé aux multiples usages du numérique en santé. En revanche, il n’y aura pas de formation pratique autour du patient. Ainsi, le ton de la rentrée universitaire 2024 est donné.

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