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Redistribution des cartes

Publié le 12 mars 2005
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Longtemps considérée comme immuable, la distribution pharmaceutique est bousculée depuis quelques années par l’évolution des marchés du médicament. Deux des trois acteurs majeurs de la répartition appartiennent à des groupes actifs à l’échelle de l’Europe, tant dans l’activité de grossiste que dans celle d’opérateur de chaînes de pharmacies.

Les dépositaires bénéficient sans conteste de l’élargissement du recours au « direct », qu’il s’agisse des génériques mais aussi, de plus en plus, de princeps. Certains industriels, parmi les plus importants, mettent en effet en place une relation forte et directe avec les officinaux.

Les groupements et réseaux, comptant de quelques dizaines à plusieurs milliers d’adhérents, poursuivent le développement de leur offre. Plus de six officines sur dix sont aujourd’hui membres d’un groupement, chacun trouvant le degré d’intégration et d’interdépendance qui lui convient, de la simple centrale de référencement à l’enseigne.

De plus en plus de groupements créent des plateformes de distribution, s’érigent en grossistes-répartiteurs, voire en laboratoires pharmaceutiques pour exploiter et distribuer génériques ou produits à la marque.

Pharmagora 2005 donnera aux responsables des principaux acteurs de la distribution l’occasion de confronter leurs ambitions et leurs visions de l’avenir. Et aux officinaux présents de mieux comprendre les enjeux, les attraits et les risques de cette redistribution des cartes.

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Les nouvelles donnes de la distribution pharmaceutique

Lundi 21 mars, 10 h 30 – 11 h 30, Plateau TV.

CONFÉRENCES

– Le pharmacien, pivot du maintien à domicile

Les personnes âgées doivent se voir offrir une diversité suffisamment grande de lieux de vie afin de véritablement exercer un libre choix. Pour maintenir cette diversité, il convient de préserver l’initiative, l’innovation, la coexistence des différents secteurs public, associatif et privé et surtout de se garder de toute espèce de réponses normalisées. Tout en préservant la diversité des partenaires, il apparaît souhaitable de rassembler les efforts en favorisant l’articulation des différentes interventions, et le pharmacien d’officine peut être le partenaire essentiel et le pivot de ce rassemblement.

#gt; Intervenants : P. Crouchet, pharmacien, président du PEPS, B. Capdeville, Conseil économique et social, Dr A. Talazac, ex-président du Syndicat des cliniques privées, Pr C. Jeandel, CHRU de Montpellier (34), Jean Bernheim, vice-président ADMR du Lot, Bernard Charles, pharmacien hospitalier, député honoraire.

Dimanche 20 mars

11 h 30-12 h 00

Plateau TV.

Le pharmacien, éducateur de santé

En tant qu’acteur majeur de santé, le pharmacien d’officine se doit d’être un éducateur de santé auprès de ses patients-clients. Sanofi-Aventis et l’ordre des pharmaciens organisent des réunions-débats dans 11 villes de France sur ce thème. De plus, Sanofi-Aventis, déjà très impliqué dans la prise en charge des pathologies courantes, développe un nouveau programme pilote « Engagement Santé ». Sa mission est d’améliorer l’observance et de déceler les signes d’alerte des pathologies majeures liées aux priorités de santé publique.

Dimanche 20 mars

12 h 30-13 h 00

Plateau TV.